PSYnergie, Annuaire de Psychologie

SCIENCE COGNITIVE : Egocentrisme conscient - Egocentrisme inconscient et les trois empathies: Comportementalisme-Analysme-Altruisme.

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L’intelligence

Qu’est-ce que l’intelligence ? Une question qui dérange beaucoup de personnes au vu de la difficulté qu’ils ont à y répondre, en donner une définition concrète, encore plus quand il s’agit d’en expliquer son fonctionnement, son processus d’acquisition, alors que tous s’en prétendent continuellement ainsi. Une tendance à se vanter sans cesse de l'acquisition de cet intellect, surtout pour ceux qui auraient fait de grandes études comparés aux autres, même si ces derniers s’en targuent d’autant, mais dont tous s’avèrent pourtant incapables dans le même temps à en démontrer sa mécanique.

Comment pourrait-on alors savoir qu’on détient cette sagacité si on s’avère inapte à apporter une quelconque explication sur son fonctionnement ? Sinon de dénoncer une grande vanité dans ce sens.

Aussi, qui se prétend intelligent sans être capable d'en démontrer son processus est obligatoirement un grand prétentieux.

Un questionnement qui finit même par attiser l’invective de certains qui, se retrouvant piégés par cette antinomie, deviennent aussitôt agressifs faute d’un répondant satisfaisant. Une réaction en retour qui se limite à l’insulte. « Pour qui tu te prends ? Tu te crois plus fort que les autres ? » en sont les injures le plus souvent émises dans cette circonstance par ces ignorants.   

Une intelligence au bout du compte qui n’en serait qu’une utopie générale. Une idéologie qui ne servirait qu’à faussement se prévaloir sur les autres. Une fâcheuse tendance à se surestimer par abjection du contraire. S’attribuer une ingéniosité fantasmagorique par honte de s’avouer bête, même si cela reste avéré. Un refus à endurer toute éventualité dans ce sens qui se traduit systématiquement par le refoulement de sa vraie nature – son être ou moi (le soi) - une dénégation de ce dernier avant de s’en imaginer sans cesse l’opposé – un paraître ou surmoi – dans lequel la personne s’invente toujours la plus belle la meilleure etc. Une importante estimation de soi qui ne peut en aucun cas être représentative d'une réelle fierté, car elle n'est pas conforme à de la vérité - la mégalomanie – mais que tous les égocentriques se plaisent à croire quand même pour faussement se rassurer sur leur personne. Se préjuger comme supérieur malgré une attitude qui atteste du contraire.

Qui aime se voir bête et trouillard ? Personne ! Trop honteux de s'imaginer ainsi. D’où l’appétence de ces peureux à rejeter continuellement cette vision d’eux-mêmes, bien qu'elle en exprime leur vraie personnalité. La seule qui résulte du naturel, et qui est innée pour tout le monde.

Un refoulement de sa conscience qui entraîne la mégalomanie – la prétention imaginaire et très exagérée de soi – et qui s’accompagne systématiquement de la jalousie, puisqu'il est totalement impossible pour un vantard de s’inventer le plus intelligent tout en admettant qu'un autre pourrait l’être à sa place.

Un ostracisme au final – le rejet d’autrui – qui n'existe que chez les égocentriques, puisqu’une fois atteint l'excellence il n'existe plus aucune raison d'envier les autres, plus de perversité dans ce sens, pour n'en résulter que de la sympathie en retour. Une grande bonté qui en fut systématiquement associée à l'empathie par la suite. Mais une amabilité qui en devint tout autant dénigrée que le seul intellect qui l'occasionne, puisque les jaloux détestent automatiquement tout autre qui en soit plus estimé. Une atteinte à leur égo qui ne pourrait plus placer au centre de tout.

Tout ça, parce que cette haine immorale de l'autre ne se pratique qu’envers tout ce qu’il pourrait détenir de mieux que soi et non le contraire. D’où cette aversion qui se caractérise plus à l'encontre des intelligents qu’elle ne serait se manifester pour les imbéciles. Ces derniers n’étant pas considérés à tort pour des personnes dangereuses. Aucune crainte en théorie qu'ils fassent de l’ombre à qui que ce soit, qu'ils puissent être aptes à monter dans les hiérarchies au point de gêner l’ascension d'autres, de raison donc à les jalouser ou d’éprouver le besoin de les rejeter. A moins d’espérer en devenir tout autant bête qu'eux sinon plus.

Une imbécilité au bout du compte qui en ressort illégitimement plus appréciée que l’intelligence, parce qu’elle donne l'impression sur le moment d’être inoffensive, à cause de la plus grande facilité qu'il y a à manipuler cet intellect, à en faire ce qu'on en veut, sans qu'il puisse engendrer de jalousie, alors qu'il n'est l'effet que de l’occultisme, de ceux qui occultent la vérité – la vision des mégalomanes - aux détriments du bien fondé des lumières. De ceux qui détiennent une vision éclairée.

La preuve en est avec ce qu'il se passe au quotidien. N’estimant pas nécessaire de solliciter l’aide d'un imbécile, sachant d'avance qu’il en est incapable, il ne lui ait jamais donné l'occasion de vexer qui que ce soit en disant non. Une suffisance à le faire passer faussement pour un gentil à cause de la tendance égocentrique à cataloguer tout de la même façon. Notamment cet amalgame qu'ils pratiquent toujours entre le fait de volontairement faire du mal à autrui et celui qui consiste à ne pas lui faire plaisir.

Une incohérence qui se révèle souvent dans la rue à la suite de la quémande d’une cigarette à un autre passant, ou après une demande d'assistance auprès d'un ami qui aurait refusé. Des refus qu'on ne pourrait pas assimiler à des actes malsains, puisqu’aucun n'a été émis dans le but de vraiment nuire, mais qui sont illogiquement admis ainsi parce qu’ils n'ont pas fait plaisir aux quémandeurs. Voire même en rendre certains fous.

Vous pourriez devenir victime d'une agression verbale, être traité de salaud par un ami à qui vous n’avez pas pu apporter votre aide, pouvant aller même jusqu’à se faire frapper dans la rue après avoir refuser d'offrir une cigarette à un inconnu.

Etre agressé pour ne pas avoir fait plaisir comme si cela était perçu comme faire du mal.

Une confusion qui émane de la même façon qu'ont les imbéciles à interpréter les actes, bien qu'ils n'en seraient pas tous animés par le même état d'esprit. Assimiler ce qui n'est pas comparable. Si méchant tu le serais si tu les frappes, pour ne pas du tout apprécier cela, malgré que certains mériteraient d'être corrigés, méchant tu le serais aussi quand tu refuses de leur donner quelque chose ou ton aide.

Un amalgame qui en est d’ailleurs devenu une des principales causes du rejet de l'intelligence. Déjà soumis à l’invective de beaucoup, sans même rien faire, mais pour seulement détenir un intellect qu’ils envient, la crainte que ce dernier leur fasse de l'ombre, l’intelligent en devient encore plus haï s'il refusait de venir en aide à tous ceux-ci. Une assistance qu'il ne pourrait pas refuser pour être apte à l’assouvir contrairement aux imbéciles. D'autant plus s'il dirait oui à certains et non à d'autres pour ne pas pouvoir satisfaire tout le monde en même temps.

Une inimitié qui s’active d’autant lors de la formation de groupe, quel que soit le titre donné à ce dernier, même un qui s'insinuerait politique, car tout chef ne pourrait se prévaloir ainsi que si personne d’autre n’en serait préjugé mieux que lui. Que ce soit à tort ou raison. D’où le réflexe de ces derniers à rejeter systématiquement de leur clan toute supériorité intellectuelle d'autrui, même supposée, par crainte d’y laisser leur place, pendant que cette même intelligence en devint toute autant objectée par les subalternes pour l’associer aussitôt à un obstacle à leur ascension dans la hiérarchie, même si celle-ci devrait se pratiquer au profit du plus méritant.

Un ostracisme chez les peureux qui passe toujours avant tout intérêt général à cause de leur crainte incessante de se retrouver assombri par une lumière, comme s'il était possible qu'une personne éclairée puisse mettre tous les autres dans l'ombre. Un rejet instinctif du mieux qui ne contribue qu’à rassembler les plus mauvais entre eux. Des associations de personnes qui n'ont comme seul objectif que de permettre à ces faibles de s'imaginer plus fort, jusqu’à vouloir même imposer leur vision irréaliste en usant uniquement de la quantité, faute de pouvoir y parvenir en solitaire par absence de qualité, et qui d'ailleurs ne ferait que les contredire.

Des groupes dans lesquels absolument rien ne peut fonctionner aux mérites, puisqu’ils en renient automatiquement tous ceux qui détiennent de réelles vertus, afin de pouvoir rester qu’entre irrévérencieux. Que des personnes sans envergures et uniquement bonnes à se soumettre sous peine d’être expulsées du groupe. Un asservissement obligé par crainte de se retrouver seul.

Une peur de se retrouver seul à ne plus pouvoir s'en sortir ou s'affirmer qui en est la cause principale de la servitude.

Le même effet qu'on pratique pour rendre docile et obéissant un animal en l'enlevant aussitôt sevré d'à côté de ses congénères. L'empêcher ainsi d’user de ceux-ci comme modèle pour apprendre les bases de survie dans la vie sauvage, la chasse ou autre, de façon à ne rester dépendant que de celui qui le nourrit. Des animaux ainsi domestiqués, qui se retrouve contraint à la soumission, faute de ne pas pouvoir assurer leur quotidien en solitaire.

Une soumission qui est beaucoup plus difficile à obtenir avec un qui aurait déjà vécu à l’état sauvage, et capable donc à se satisfaire de lui-même. N'éprouvant plus se crainte à se retrouver seul pour avoir déjà vécu ainsi, il devint plus prompt à désobéir à l'homme, l’agresser, ou le fuir pour retourner vivre dans la nature, si ce dernier essaierait d'abuser de lui.

Qui n’apprend pas à se débrouiller seul, qui comptent toujours sur les autres pour s'en sortir, en devint systématiquement asservi à ceux-ci, à cause de la peur de se retrouver isolé. Des groupes dans lesquels ils se sentent mieux protégés, alors que cela les condamne à une dépendance à ceux-ci aux dépends de toute liberté individuelle.

Un même effet de la domestication animalière qui se reproduit systématiquement dans chaque groupe d'individus soumis à l'autoritarisme d'un chef, surtout lorsque les places et salaires en son sein ne dépendent que de lui. Des acquis de subalternes qu’on peut aisément apparenter à de la nourriture pour animaux dont ceux-ci ne pourraient pas en obtenir mieux autrement, faute de réelle compétence dans ce sens, et qui en conséquence les oblige à ne rester que des toutous à leur maître.

Des toutous aptes à exécuter tout ordre, même les plus abjects, se moquant même de chercher à savoir s'il serait normal d’agir ainsi, et qui se traduit donc par une emprise mentale.

Une même dominance qu’un maître exerce envers son chien à qui il suffit de donner l'ordre d’attaquer pour que l'autre s'exécute aussitôt. Un animal, comme tout subalterne, incapable de raison, de savoir faire la différence entre le mal et le bien, à croire même que leur chef n'en serait que celui qui représenterait continuellement le bon sens, alors que par son titre il en prouve totalement le contraire.

Il ne peut pas exister de chef qu'il soit intelligent puisque ces derniers ne se mettent jamais en groupe. Les vrais grands sachant se débrouiller seuls.

Un même effet que l'on retrouve dans le jeu enfantin le Jacadi. Une obéissance indéfectible à tout ordre, même le plus inconséquent, à condition d'être précédé du mot Jacadi. Une formule qui exprime la directive d'un chef qui élimine aussitôt du groupe quiconque refuserait à s'y soumettre. Tout comme ceux qui agiraient sans que le Jacadi soit dit, comme avoir outrepassé le dictat du maître. Un gagnant à l’arrivée qui n'en ressort que celui qui s’est le mieux soumis, le plus domestiqué, et donc le plus imbécile, avant de faire de même avec les autres.

Une ascension dans la hiérarchie qui n'en résulte finalement d'aucun humanisme mais d'une bonne subordination à tout acte, même le plus irrévérencieux.

Une similitude qui ne pourrait pas se produire avec un intelligent, qui lui, comme tout animal sauvage, ne craignant pas à s’assumer seul, n’hésite pas à rembarrer la personne, se moquant de son titre, les sachant tous charlatanesques, si ce dernier s’en prendrait illégitimement à lui, où voudrait l’inciter à mal se comporter.

Des intelligents qui sont donc comparables à des animaux sauvages, capable de se débrouiller seul, pendant que l’imbécilité n'entraîne que de la domestication. De la servitude au mal puisque la domestication n’engendre pas l'humanisme pour en être antinomique. Pendant que vous ne parviendrez pas à susciter un intelligent à mal agir envers autrui, se moquant d'être mis en retrait à cause de cela, un domestiqué n'hésite pas à obéir par crainte d'être rejeté s'il ne le ferait pas.

Une différence entre l’intelligence et la soumission qui se traduit par la peur que seul le premier parvient à maîtriser, pendant que l'autre ne sait qui fléchir.

Des associations systématiques, toutes ces formations de groupes entre domestiqués, que les psychologues traduisent d'ailleurs par une recherche d'identité sans laquelle tous ceux-ci seraient perdus. Alors que la quête d'une même appartenance avec d'autres en résulte uniquement de l'absence de capacité à s’assumer seul.

Ce qui explique pourquoi les chefs ne veulent jamais que les autres deviennent intelligents, si tenté ils en seraient capables, même si ces derniers en seraient de ceux qui se prétendent des politiques, qu'importe le ministère, même celui de l’éducation, à cause de leur plus grande facilité qu'il y a à manipuler les imbéciles, et auprès desquels, par comparaison immédiate, il est très aisé à se faire passer pour un érudit. Une illusion d’être beaucoup plus important qu’il en serait.

Un effet psychologique qu’on peut comparer avec le ressenti entre l'eau chaude et l'eau froide. Une logique qui s’applique de même pour tout. Si vous vous rincez avec de l’eau à douze degré, alors que la température ambiante est proche de trente, vous ne pourriez que la trouver froide, sauf si vous sortez à peine d’une autre à zéro degré. Une eau à douze degré qui parait soudainement plus chaude qu’elle y parait par comparaison directe avec celle à zéro. Un ressenti des choses qui n’est pas le même selon l’environnement dans lesquelles elles se trouvent. Aussi, ce n’est pas en se mettant à côté d’un vrai intelligent qu’on parviendrait à se faire passer pour ainsi quand on ne l’est pas, mais uniquement en s’entourant d’autres qui ne le sont pas tout autant que vous.

Une dépendance à autrui, la suppression de sa liberté de penser et de paroles dans un groupe, que certains tenteront néanmoins à outre passer en se hissant dans la hiérarchie par n’importe quels moyens, même les plus immoraux. Devenir le chef des imbéciles, une impression de supériorité par rapport à ceux-ci, par absence de compétence à vraiment le devenir.

Une ambition au bout du compte qui n’en est qu'une grande supercherie, puisqu'elle ne résulte que de l’incapacité à s’affirmer en individuel, une absence de compétences mentales pour cela, et surtout de confiance en soi qui garantirait son indépendance.

Une pathologie qui en devint d’autant plus inévitable dès lors qu'il n'existe qu'une seule place de chef à convoiter. Un phénomène dont on en perçoit très bien ces effets nocifs dans l’émission Koh-Lanta. Des membres de tribus dont leur comportement est comparable à ceux des partis politiques. Pendant qu'ils se combattent entre tribus, sous prétexte d’une différence entre eux qui n’est qu’imaginaire, ils ne peuvent pas s’empêcher de comploter dans la leur en même temps. Une course au leadership qui ne s'effectue jamais au mérite, puisque cela commence toujours par une entente entre les plus faibles, de tous ceux qui s’en prétendent les plus ambitieux, pour évincer les plus forts en premier, de façon à faciliter leur gagne face aux plus fragiles.

Des groupes, quel que soit leur appellation, même politique, qui ne fonctionne que par un rejet automatique de toute personne susceptible d’être supérieure aux autres, et dans lesquels il devint finalement impossible qu'il en émerge une intelligence.

Une mécanique pathologique abjecte qui ne pourrait finalement plus s'exercer si la fonction du chef en était bannie à tout jamais, sans cela ne jamais parvenir à avoir de vrais érudits dans les hiérarchies.

Une incohérence d’ailleurs à laquelle les vrais intelligents ne veulent jamais s'associer, très conscient de cette nocivité, pour en préserver leur liberté de mouvement. Des qualités personnelles suffisantes pour convaincre sans qu'il soit nécessaire de les faire valoir par le nombre en s'associant à d'autres. Eviter ainsi de subir la vindicte de quelconque ambitieux sachant à quel point leur jalousie permanente les rend pervers.

D’où l’expression « savoir se débrouiller seul comme un grand » car uniquement les grands – les vrais intelligents - savent le faire, pendant que les autres, inaptes à ceci, n’en restent bons qu’à s'unir pour tenter de compenser leur absence de probité par du quantitatif - « Si on cent et vous que trente alors c'est nous les meilleurs » - comme si le quotient intellectuel dépendrait uniquement du nombre. Pourtant ne dit-on pas en même temps « vaut mieux un qui sait que dix qui cherchent ». Ce qui engendre une contradiction à l'effet numérique. Prouvant ainsi que l’intelligence, étant toujours minoritaire, rassemble plus de valeur à elle seule que la majorité.

Créer donc un système qui fonctionne sur la base d’une majorité qui ne correspond qu'à l’avis du plus grand nombre de personnes, l’intelligence en ressortant toujours minoritaire, et vous en hériterez obligatoirement de l'imbécilité comme idéologie principale.

Une intelligence qui n'arrive jamais à s'affirmer à cause de sa faiblesse numérique, tout en étant devenue la plus difficile à vivre car elle est continuellement châtiée. Une victime permanente de la perversité des imbéciles due à l'effet néfaste de leur manichéisme qui en représente la principale gangrène de la société.

Est-il donc normal alors d’avoir de l’estime pour des imbéciles, tandis qu'eux-mêmes ne s’apprécient pas au point de refouler leur être, pendant que ces derniers détestent les intelligents, alors qu'ils sont les seuls qui n’ont pas honte de se regarder ?

Des unions en définitif qui ne font pas la force contrairement aux apparences, car elle ne contribue qu’à rassembler les plus faibles entre eux. Une association d’imbéciles qui ne pourrait jamais se traduire par un conglomérat d’intelligents, pendant que leurs chefs n’en ressortiraient qu’à la tête d'ignares, uniquement rois de ceux-ci, puisqu'ils en ostracisent systématiquement le contraire.

Une intelligence pour les égocentriques qui n'en serait au bout du compte qu'une fabrication idéologique de leur esprit dont chacun s'en imagine sa vision à sa façon, sans qu'aucune ne corresponde à la vérité, mais qu’ils nomment quand même ainsi pour faussement se donner raison.

Une vérité qui ne pourrait plus en ressortir unique à cause de cela, car chacun en détiendrait soi-disant la sienne, et qui en conséquence ne pourrait plus donner tort à quiconque, puisque qu’aucun d'entre eux, à cause d'une déficience totale d’humilité, n’oserait s'imaginer coupable de quoi que ce soit. Une justice en définitif qui n'aurait plus de raison d'être. Tout le monde se retrouvant à avoir raison. Tout en ouvrant la porte en même temps à une multitude de courants de pensées disparates et imaginaires sous couvert d’une même représentation de l’érudition, bien que tous ceux-ci s'en retrouvent contradictoires. Comme si l'intelligence en serait à la source de tout et son contraire en même temps.

Une aberration qui pourrait malheureusement se confirmer si on se référait à sa définition dans tous les dictionnaires « un processus que l’on retrouve dans des systèmes, plus ou moins complexes, vivants ou non, qui permettent de comprendre, d'apprendre ou de s'adapter à des situations nouvelles ». Sauf, que l’ignorance est aussi un ensemble de processus plus ou moins complexe qui permet de croire qu’on aurait compris comment les choses fonctionnent réellement, mais qui malheureusement ne correspond pas à la bonne méthode. Une mécanique de l’imbécilité qui fonctionne comme celle de l'intelligence mais qui n'occasionne que des effets contradictoires.

Comment parvenir alors à peser le pour et le contre avec ce genre d’interprétation, si personne n'est apte à définir concrètement ce raisonnement de façon que l’on puisse réellement déterminer qui le détiendrait de ceux qui s’en prétendent outrageusement, sans cela laisser l’opportunité à n’importe quel charlatan de pouvoir faussement s’imposer en se vantant ainsi aux dépends de tous ceux qui sont assez bêtes pour les croire.

Car pour le moment, l’intelligence n’en serait pour beaucoup que l'effet d'une fabrication fantasmagorique qui résulte uniquement de la peur de se voir bête. Une version qui émane de l'imaginaire comme le sont toutes les croyances. Une conséquence due au rejet de sa conscience, de sa nature propre, qui n’obéit qu’à la seule réflexion qui est naturelle pour tous sans exception. Ce fameux égocentrisme inné pour tous sans exception, et qui ne sait réagir qu’aux craintes qui sont tout autant naturelles, et auxquelles il est très difficile d’aller à l’encontre, avant de n’engendrer que des décisions qui sont prises uniquement en rapport à celles-ci dans la gestion de son quotidien.

Vous ne traverseriez pas la rue en courant de peur de vous faire renverser par une voiture, sauf si vous étiez brutalement coursé par un lion. Une plus grande peur d’être dévoré sur le moment qui prend le dessus sur la crainte de se faire écraser. Cette dernière laissant quand même une occasion de s’en sortir, la chance qu'une voiture ne passe pas à ce moment-là, comparée à l’autre dont son issue en devint presqu'inévitable. Une peur des représailles du patron en cas de retard au travail qui passe avant le risque de se faire arrêter pour excès de vitesse, sauf si vous apercevriez des gendarmes. Une crainte de ceux-ci qui reprend aussitôt l’ascendant sur l’autre à vous contraindre de lever le pied. Ou crier au feu dans un grand magasin pour s’apercevoir à quel point la peur de mourir brûler pousse les gens à paniquer, oubliant toutes morales sur le moment, un chacun pour soi qui prend tout de suite le dessus sur tout le reste à ne plus hésiter de piétiner son prochain, même s'il en serait un enfant, alors que tous se songeaient humains juste auparavant.

Une mécanique des peurs qui fonctionnent de même pour tout, y compris pour les sentiments. On s’accroche à une personne dès lors qu’on se met à avoir peur de ne plus être heureux si elle n’en serait plus là. Que des peurs qui commanditent continuellement notre attitude, dont certaines nous sont quand même utiles à notre survie. Ce n’est que grâce à la peur de mourir qu’on ne se jette pas du dixième étage. Mais dont beaucoup en restent à la source de tous les défauts et incivilités, l’agressivité, voire la folie quand celles-ci deviennent trop importantes.  

  • Peur de se retrouver lésé en partageant pour ne point vouloir le faire ; égoïsme.
  • Peur pour sa tranquillité personnelle jusqu'à hésiter à porter son assistance à autrui, voire se moquer complètement d’un sort qu'il ne mérite pas ; lâcheté.
  • Peur de ne pas détenir assez de compétences pour parvenir à se hisser dans les hiérarchies, à ne pas hésiter à s'approprier des dires ou faits d'autrui – plagiat - pour faussement se prévaloir aux détriments des plus méritants ; charlatanisme.
  • Peur de ne pas acquérir les choses de part soi-même à abuser de la confiance concédée pour les obtenir aux détriments d’autrui ; trahison.
  • Peur de se sentir rabaisser vis-à-vis des autres pour ne point vouloir l'endurer, même si cela s’avérait réaliste, avant de se mettre à envier son prochain ; jalousie.
  • Peur que la vérité ne soit pas à son avantage pour la rejeter avant de se créer des versions imaginaires à la place dans lesquelles on s'imagine toujours le plus beau le plus fort ; la mythomanie.
  • Peur de ne pas parvenir à obtenir les choses honnêtement pour s’en saisir de façon illégale. Une absence totale de confiance en soi ou de qualités suffisantes à leur obtention ; la violence, le vol, le viol, le meurtre, ou l’escroquerie.

Des qualités qui ne peuvent en aucun cas être infuses car elles n’en sont que des corrections des tares naturelles. Le courage d’aller à l'encontre de toutes ces peurs qui sont à l'origine des sept péchés capitaux. Toutes ces tares naturelles qui ne permettent pas de devenir humain et intelligent.

  • N’est plus égoïste celui qui n’a plus peur de se sentir lésé en partageant pour le faire.
  • N’est plus lâche celui qui n’a plus peur d’intervenir pour aider les autres.
  • N’est plus traître celui qui n’a plus peur de parvenir à se satisfaire de lui-même.
  • N’est plus charlatan – un profiteur – que celui qui n’a plus peur de faire valoir de vraies qualités.
  • N’est plus jaloux ni matérialiste celui qui n’a plus peur de se sentir rabaissé vis-à-vis des autres parce qu’il détiendrait moins de bien.
  • N’est plus mythomane ou menteur celui qui n’a pas peur des vérités.

Que des valeurs qui s’acquissent avec le courage, une bravoure qui ne se résume pas à l’absence de crainte, car il est impossible de les faire disparaitre, mais uniquement en la volonté de les maitriser pour ne plus se comporter vis-à-vis.

C'est pour cela d'ailleurs qu’il ne peut pas exister de personne sans peur. Quiconque s’en vanterait ainsi n'est qu'un gros bouffon, car c’est justement à cause de la peur de passer pour un trouillard qu’il réplique de la sorte.

Une vanité qui n’échappe pas à la règle des peurs pour en être aussi un de ses principaux effets.

Un humanisme qui ne peut donc pas résulter de l’infus, qui ne peut pas être directement rattachée à l’espèce, puisque ce dernier n’est animé que par des tares, et des vertus qui ne peuvent pas s’obtenir sans une grande humilité première. Le courage d’admettre sa vraie nature avec tous ces défauts, avant de faire l’effort de la modifier de sorte qu’elle ne réponde plus au naturel, plutôt de choisir la facilité en refoulant son être, s’inventer un humanisme plutôt d’avoir le courage de le devenir vraiment comme le font sans cesse les égocentriques.

Ce qui ramène à deux sortes de comportement qui déterminent les deux seuls grands groupes de personnalité qui existent. Celle qui correspond toujours au naturel, qui ne réagit qu’aux peurs pour n'émaner que de l’égocentrisme, et l’autre qui n’obéit qu’au courage, qui ne répond qu’à des valeurs, et qu’il fallut donc normaliser car elle ne pouvait plus être associée à la naturelle afin de la différencier de celle-ci. Une normalisation qui en fut à l’origine du mot normal qui était venu se mettre en opposition au naturel.

N’est donc brave et humain, que celui qui se conduit avec bravoure, qui ne se laisse plus dominer par ses peurs, dont son attitude en devient conforme à la normalisation. D’où le fait qu’il n’est pas normal d’être égoïste lâche traître jaloux ou autres, mais uniquement naturel de l’être. Un normal qui ne rentre en jeu qu’à partir du moment où on parvient à ne plus être soi-même, mais une personne qui a su se transformer en adoptant les uniques valeurs existentielles qui ne dépendent que du courage.

Une différence fondamentale qui se caractérise par la détention ou non d’une conscience de soi. Un terme dont sa racine con qui vient de connu, suivie du mot science qui exprime la vérité. Si détenir la science sur une chose est détenir la vérité sur cette chose, alors le mot science est synonyme de vérité. Une conscience de soi qui exprime donc une vérité connue de soi, un véritable aperçu de soi-même, pendant que l’inconscience, une racine incon venant d’inconnu, désigne le rejet de la vérité sur soi avant de ne s’en créer que des versions imaginaires à la place.

Un mot science qui vient d’ailleurs de Scire en latin et qui signifiait en langue de l’oiseau, le tout premier dialecte innové sur Terre, « l’éducation (S) de la renaissance (K) et sa réincarnation (I) vers l’esprit (R) cosmique (E) ». Ne parvint à voir la vérité, être intelligent, que celui qui a reçu la science, réussi l’éducation qui permit la récupération de sa conscience, qui n’a plus honte à se regarder, avant d’élever son esprit vers le cosmique.

En effet, si vous voulez savoir comment tout fonctionne, un seul et unique raisonnement peut vous apporter les réponses car il est celui qui administre l’univers. L’intelligence céleste qui est à l’origine de la mécanique qui génère toutes les transformations ; la logique absolue.

D’ailleurs, qui n’avance pas la logique pour se donner raison ? Une association systématique de ce raisonnement avec l’intelligence que les croyants associent à la parole de Dieu pour être le seul entendement qui donne accès au véritable savoir universel, la faculté de voir la vérité. Une vision de Dieu dans la religion qui s’apparente donc avec celle de la logique dans l’athéisme, puisqu’il est tout autant prétendu des deux qu’elles en sont à la seule source de la vérité. Ce que l’on appelle un syllogisme, une association d’éléments dont la conclusion ne peut que les relier ensemble. « Si Pierre est le fils de Paul et que Jacques est aussi le fils de Paul, alors Pierre et Jacques sont obligatoires frères sans qu’il soit possible d’en être autrement ».

Une logique qui représente finalement le raisonnement universel, la seule intelligence qui administre le Tout, que les anciens nommaient la conscience cosmique ou pensée spirituelle.

Une logique qui détient cinq critères qui lui sont propres.

Universalité : étant donné que tout répond à la logique dans l'univers, elle en reste la seule qui peut le représenter.

Éternité ou immortalité : Etant l'unique induction qui administre l'univers, elle en reste la seule chose dans celui-ci qui ne peut pas s’éteindre, sans cela l'univers s’effondrerait sur lui-même.

Cyclique : Tout même cause entraînant systématiquement le même effet, ce n'est qu'un éternel recommencement.

Invariabilité : Une logique qui n’apporte qu'une seule (Mono) vérité (Thème) qui est valable pour tout de la même manière sans que cela puisse changer avec le temps. D’où le surnom de monothéisme à ce raisonnement.

Unicité : La logique étant le seul raisonnement qui administre l'univers, elle en reste la seule à pouvoir représenter l'intelligence.

Une logique absolue – omniscience – qui administre donc l'univers, que les anciens appelaient en langue de l'oiseau « la vision (Di) de la création (V) elle est (In) » ; le Divin. Un tout premier langage qui pouvait se lire de deux façons comme dire « il est beau » ou « beau il est ». Voiture rouge en français ou red's car (rouge est la voiture) en anglais.

Un divin qui en était donc le nom de l'intelligence qui administre l'univers, à l'origine de toutes les créations puisque tout obéit à ses principes, mais qu'on connaît mieux de nos jours sous le nom de la logique absolue.

Un divin qui est aussi à l'origine de notre existence puisqu'on la doit à une réaction en chaîne qui ne répond qu’à la logique. Un Divin que tout le monde détient donc en soi, mais qu’on ne pourrait analyser, en comprendre sa mécanique, qu'en n'ayant pas peur de se regarder. Détenir une conscience de soi.

Ne voit la vérité que celui qui n’a pas peur de la regarder.

Une conscience de soi qui seule, en parvenant à maîtriser son fonctionnement, permet d'obtenir l'intelligence terrestre ; le raisonnement logique suprême.

Des anciens qui avaient quand même su différencier celle céleste de la terrestre pour ne pas apporter réellement les mêmes effets, puisque qu'aucun être vivant, même le plus grand des intelligents, ne pourrait pas détenir l'ensemble de toutes les connaissances à lui seul tellement elles sont nombreuses. Une impossibilité d'atteindre l'absolue – le Divin – et encore moins le supplanter, pour uniquement s'en approcher. D’où le nom de logique suprême pour définir la plus grand intelligence sur Terre, l’unique que tu peux obtenir en parvenant à t’élever au plus haut mentalement, détenir donc une vision (Di) qui s'est élevé au cosmique (Eu) – Dieu – un esprit qui est parvenu à se communier avec celui céleste pour en être devenu tout autant logique. Une communion dans le catholicisme qui exprime justement cette connexion avec le Divin, que seules les lumières, les personnes qui détiennent un esprit éclairé – les intelligents – peuvent détenir.

N'est donc intelligent que celui qui est parvenu à connecter son esprit avec le Divin, parvenu à le communier ou le jumeler avec la logique céleste, en réussissant à acquérir la vision Dieu, celle de la logique suprême.

Un mot Dieu qui exprimait donc la plus grande intelligence qu'une personne peut atteindre – la logique suprême - l'unique qui permet de s'approcher au plus près du Divin – de la logique absolue – et ainsi permettre à celui qui réussi à l'obtenir d'avoir un esprit immortel car seule la logique détient cette propriété qui fait partie des cinq critères qui lui sont propres.

Une immortalité – la détention de la logique suprême – qui est la seule à permettre de découvrir comment tout fonctionne réellement, atteindre la connaissance suprême en autodidacte. D’où le fait que seuls ceux qui parviennent à ce niveau mental peuvent se débrouiller seuls, contrairement aux inconscients, qui refoulant leur conscience, ne pourront jamais accéder à l’intelligence tant qu'ils ne la récupèreront pas.

Une intelligence – langage de la logique ou autrement dit parole de Dieu – qui n'est pas accessible aux communs des mortels ; aux inconscients.

Faire appel à Dieu pour qu'il te donne les réponses consistait à faire appel à la vision de la logique, puisqu’elle est la seule qui permet de comprendre comment les choses fonctionnent.

Si seul Dieu est la vérité c'est parce que seule la vision de la logique permet de la voir.

Si Dieu est monothéiste c'est parce que la logique n'apporte qu'une seule (Mono) vérité (Thème) qui est valable pour tout de la même manière. Une intelligence qui en apporte qu'une pensée unique tel il en est dit de Dieu, de la vision logique.

Pendant que l'inconscience ne résulte que de la faiblesse à s’assumer, tout en se traduisant par une grande lâcheté et traîtrise envers soi-même. Une absence totale de confiance en soi, avant d’en devenir la source du narcissisme, puisqu’elle engendre une bascule de son moi – sa nature propre – en un surmoi – vision imaginaire se soi – qui obéit à la même mécanique que les vases communicants. Qui ne s’accepte pas idiot ne s’inventera pas un imbécile à la place. Autant rester sur l’original si cela n’apporte rien de préférable au change. Ne rien apporter en retour ne ferait que provoquer une amnésie de soi-même. Aussi, quitte à être obligé de remplacer la vérité par autre chose, autant prendre ce qu’il y a de mieux. D’où cette appétence qu’ont les égocentriques à s’imaginer sans cesse les plus beaux ou les plus forts, mais tout en restant inaptes à apporter quelques argumentations pouvant le confirmer.

Un surmoi, cette surestime exagérée de soi, qui s’accentue d’autant plus que la peur de la vérité s’aggrave. Plus la déférence de soi devint importante, plus le refoulement de son moi – vraie nature - en ressort équivalent, avec un imaginaire pour le remplacer qui en résulte plus conséquent. Ce qui explique pourquoi ce sont toujours les plus bêtes et inhumains qui finissent à la fin par se croire les meilleurs. Un manichéisme, la confusion entre le mal et le bien au point de les confondre, qui se traduit en premier lieu par une vision inverse de sa propre personne, avant qu’elle se reporte sur celle des autres. Un narcissisme au bout du compte - l’amour excessif de soi – qui ne correspond pas à la vraie vision de son être mais à une admiration exagérée de son paraitre.

Reflet dans la glace

Un effet similaire à tout aperçu qui se miroitent. Des reflets qui ne renvoient qu’une image contraire à la vérité tels des négatifs de photos. Tout ce qui se trouve à droite semble à gauche et vice versa dans la glace. Des reflets qui n’en sont finalement que des réflexions de soi-même, que des images qui se réfléchissent, et qui en conséquence associent systématiquement la notion de manichéisme, une vision inverse aux vraisemblances, aux termes de réfléchir ou réflexion.

Qui ne sait donc que réfléchir, n’en voit que des réflexions de la vérité, une vision manichéenne de soi-même et des autres ; la mythomanie. Que des personnes qui se croient humaines et intelligentes alors qu’il n’en est rien, mais qui parviendront quand même à le devenir que le jour où ils auront le courage de briser ce miroir mental. Ne plus avoir de réflexion des choses, ne plus les réfléchir, pour se mettre à raisonner à la place. Adopter la seule méthode qui donne raison pour être l’unique à permettre de les percevoir à l’endroit ; le raisonnement.

Un terme de raisonnement, la seule méthode qui donne raison, l’unique donc à permettre de voir la vérité, qui en résulte au bout du compte comme antonyme à ceux de réfléchir ou réflexion puisqu’il engendre une vision totalement contraire aux deux autres. La seule qui ne soit pas manichéenne pour n’engendrer que du réalisme.

D’où l’existence de deux grands groupes de personnes, les conscients ou visionnaires, ceux qui détiennent un esprit éclairé, surnommés des lumières pour la circonstance, les seuls à savoir raisonner, et les inconscients ou idéologues qui ne détiennent qu’une vision occulte d’eux-mêmes. Occulte pour occulter sans cesse toute vérité qui les dérange, les réfléchir ou en avoir une réflexion de celles-ci, avant de s’inventer que des versions préférentielles à la place.

Une logique qui n’apporte qu’une seule (Mono) vérité (Thème) qui est valable pour tout de la même manière - le monothéisme – et qui valut à l’intelligence le surnom de pensée unique car un seul et unique raisonnement peut la représenter : la logique suprême.

Une intelligence qui se définie finalement par la faculté de voir la vérité. Un mot qui vient de l’expression vers Ité en langue de l’oiseau « ce qui incarne (I) la conscience (T) céleste (E) », le réalisme céleste ou autrement appelé la logique absolue, et qui ne s’obtient qu’à la suite de la brisure de son miroir mental, la récupération de la conscience de soi afin de ne plus percevoir les choses à l’envers, mais qui n’occasionne malheureusement que de l’agressivité en retour, ces fameuses sept années de malheur, puisque les inconscients, bien que leur vision en soit sans cesse erronée, n’aiment pas avoir tort pour autant. Une vérité que tous ceux-ci trouvent continuellement fâcheuses avant de se mettre à détester toute personne qui se retrouveraient aptes à la voir.

Ces fameuses sept années de malheur qui prouvent à quel point la vraie intelligence n'est jamais perçue à sa juste valeur.

Des inconscients, incapables d'un quelconque réalisme, et qui croient toujours que la vérité n'en serait qu'en rapport au plus grand nombre de personnes qui répètent la même chose. « S'ils le disent alors c’est vrai » en est même l’argument qui mettent sans cesse en avant pour justifier leur ralliement instinctif au numérique. Sauf, que ce réflexe à s'unir systématiquement au plus nombreux n'est en rien lié avec une quelconque capacité à juger réellement les choses, mais uniquement la crainte de passer pour un imbéciles en s'unissant aux moins nombreux considérés les plus faibles en la circonstance. Bien même que l’héroïsme en résulte toujours d'un acte isolé qui se différencie de la généralité.

En attendant, ce n’est qu’à cause de tout cela, de leur crainte continuelle de vérités qui les dérangent pour les occulter sans cesse (occultisme ou obscurantisme), une haine pour ceux qui les avanceraient, accompagnée de la peur de passer pour imbécile s’ils admettaient leur tort, que les inconscients en furent à la source de la dénaturation du langage. Un vocabulaire populaire qui n’est plus devenu représentatif du vrai savoir, mais qui est parvenu quand même à s’imposer dans la mémoire collective comme s’il en aurait été toujours le cas.

Deux langages disparates que les anciens avaient nommés différemment. Le M-An ou pensée spirituelle, le seul qui dépend de la logique, l’unique à correspondre à de l’intelligence, que tout vrai élite devrait donc maitriser, et le M-S, le langage populaire, dont son phrasé ou définition des mots n’en sont devenus que des versions préférentielles aux vraisemblances.

La preuve en est du mot grain, qui en langue de l’oiseau - Le M-An original - voulait dire « il est l’esprit des lumières sur Terre », le seul raisonnement terrestre qui éclaire l’esprit pour lui montrer où se trouve la vérité – la logique – mais que les inconscients traduisirent vite en vanité pour ne pas apprécier qu’on dise de quelqu’un d’autre qu’il serait plus intelligent que lui. Un effet de la jalousie qui transforma l’expression « avoir de la graine » en une prétention, alors que cela exprimer l’intelligence, jusqu’à prétendre même de quelqu'un qui a un grain qu'il serait fou.

Un grain – intelligence – dont il était dit au début qu'il ne pouvait s’obtenir qu’à la suite d'une semence. Un terme de semence qui vient de Sem, associé à tort à une personne de l'arche de Noé, alors qu'il en fut le nom de l’éducation qui apporte la maîtrise céleste en langue de l'oiseau, et qui avait donné lieu au séminaire pour nommer l’endroit où cet enseignement se pratiquer.

Une semence qui en était la parole de Sem, le langage de l'éducation de la logique, la pensée spirituelle, pour être la seule à apporter le grain, l'esprit des lumières sur Terre, et non le sémitique comme les historiens le traduisirent.

Ce n’était que grâce à la semence en M-An – la pensée spirituelle – que l'on obtenait le grain - l'esprit des lumières sur Terre. D’où le fait qu'il fallait semer de la bonne graine dans la tête des gens pour les rendre intelligent. Avant que cela devienne en M-S un phrasé qui s’apparente à l’agriculture.

Un calcul de l’intelligence que les inconscients ont même réussi à traduire en un simple fait de détenir la connaissance en lieu qu’elle en reste de l’autodidaxie, la faculté de la découvrir par soi-même. Une différence de grande importance puisque leur méthode ne se limitent qu’à une aptitude à bien mémoriser les choses et les répéter sans même être apte à vérifier le bienfondé des informations transmises. Un calcul du QI (le quotient intellectuel) qui résulte que du mauvais réflexe à ne savoir que croire et affirmer sans aucun sens de la preuve, alors que le degré d'autodidaxie – le calcul du DC (du degré de conscience) – n’émane que du niveau de conscience.

Des inconscients ou égocentriques pour qui les dictionnaires en sont d’ailleurs pour la plupart d’entre eux ce que la bible en est pour tous les autres croyants ; une source du savoir indéfectible. Des ouvrages qui en représenteraient la soi-disant véritable érudition à laquelle personne ne pourrait déroger au risque d’être traité d’inculte, voire de fou ou infidèle. Comme si la folie des uns n’en serait que l’attribut de ceux qui ne sont pas d’accord avec les autres - « si tu ne penses pas comme moi alors tu n’es pas normal » - pendant que tout accusateur ne pourrait pas l’être pour autant alors qu’il ne pense pas comme tous les autres. Des critiques qui ne fonctionneraient qu’à sens unique, que d’autrui par rapport à soi, aucune réciprocité possible, comme si chacun en était la référence centrale à laquelle tous devraient s’y référer, l’égo au centre de tout - l’égocentrisme – alors que la conscience ne peut pas engendrer de vision qui soit semblable à celle de l’inconscience.

Des visions disparates qui résultent de la peur ou non de se regarder, avoir ou pas un réel aperçu de soi-même, qui occasionnent deux façons différentes de s’estimer ou percevoir toute autre chose.

La preuve en est du mot immobile qui est défini comme un état statique. Une définition qui fait partie de la mémoire collective au point de l’imaginer la seule qui pourrait correspondre à de la véritable connaissance - « Si tout le monde le dit alors c’est vrai » - alors que tous ne font que répéter ce qu’ils ont lu ou entendu dire. Un réalisme qui ne dépendrait que du plus grand nombre de personnes qui relatent la même chose. Sauf, que rien n’est immobile dans l’univers. Tout tourne, y compris notre planète qui gravite en permanence, et sur laquelle nous ne pouvons pas faire autrement que suivre son mouvement, même si cela reste imperceptible à notre niveau.

Une définition de l’immobilité dans les dictionnaires qui n’est qu’en rapport à l’impression que donne les choses, plutôt qu’elle en soit conforme à un quelconque réalisme, alors qu’il était conseillé de faire attention aux apparences puisqu’elles sont toutes trompeuses. Ne parait immobile à nos yeux que les choses qui se déplacent exactement à la même vitesse et direction que nous. Tout comme deux personnes dans deux trains différents qui roulent à la même hauteur, dans la même direction et vitesse, et dont l’un ne semble pas bouger par rapport à l’autre.

Une incohérence entre la vérité et la description avancée dans les dictionnaires que l’on retrouve aussi avec le mot normal. Une mauvaise habitude de dire qu’il est normal d’avoir des défauts alors qu’ils ne résultent que du naturel. Des tares qu’on ne préserve plus qu’à la suite d’un courage d’aller à l’encontre de toutes nos peurs qui les occasionnent. Des qualités que l’on ne peut obtenir qu’après être parvenu à modifier son attitude pour ne plus qu’elle obéisse à celle infuse. Une personnalité humaine, la seule qui répond aux vertus, qu’il fallut donc normaliser pour la différencier du naturel. De ce fait, il n’est donc pas normal d’avoir des défauts mais uniquement congénital d’être ainsi. Une normalité qui n’en devint effective que le jour où notre attitude ne répond qu’aux vertus et plus au naturel.

Une intelligence qui ne peut absolument pas s’affirmer dans l’inconscience, qui ne peut pas être un attribut de personnes dont leur comportement n’obéit qu’à des peurs, qui seraient donc égoïstes lâches traitres ou mythomanes, incapables de détenir une réelle fierté de soi, ou qui seraient incapables de se comporter humainement en ne tuant pas, ne violant pas, ne volant point etc.

Un intellect supérieur qui n’est pas du tout compatible avec toute incivilité puisque cette dernière n’entraîne qu’une mauvaise appréciation de soi qui engendre l’inconscience.

Une intelligence qui vient du préfixe Inter et du radical Lêgô en latin, traduit par « choisir entre », mais qui en langue des oiseaux, le tout premier langage qui fut élaboré sur Terre, signifiait « elle est (In) la conscience (T) cosmique (E) de l’esprit (R) » pour Inter, et le « raisonnement (L) du plus haut cosmique (Ê) de l’élévation suprême (Û) sur Terre (G) ». Ce qui correspond de nos jours à la logique suprême.

Une intelligence qui fut nommée de multiples façons avec le temps dont les plus connues en sont :

Lumière : un mot qui vient de Luz en langue de l'oiseau « le raisonnement (L) qui élève (U) vers la connaissance (Z) », et qui correspond à la logique aujourd’hui, puisqu'elle en est la seule qui permet à acquérir le savoir.

Voyance : un terme qui exprimait la faculté de voir la vérité, à contrario de la croyance qui elle résulte de l'effet égocentrique qui ne consiste qu’à croire et affirmer sans aucun sens de la preuve.

Pouvoir : un mot qui vient de Potis en latin, et qui en langue de l’oiseau signifiait « qui incarne l’éducation de la conscience qui s’est élevée de la création », l’éducation de la conscience qui résulte de la création. Un mot qui en exprimait donc l’intelligence qui en ressort de l’éducation de la conscience ; la logique.

Esprit cosmique : Une intelligence qui en est effective qu’à partir du moment où on parvient à communier son esprit avec l'intelligence cosmique. Quand on est parvenu à acquérir un esprit aussi logique que l’est l’intelligence céleste.

Pensée spirituelle : Un spiritisme qui résulte de spirit, souffler en latin. Insuffler la bonne parole. La pensée qui insuffle la bonne parole, celle de la logique. D’où le souffleur au théâtre qui est là pour insuffler la bonne parole quand l'acteur se trompe ou l'oublie.

Dieu : la vision qui s'est élevé au cosmique, qui correspond donc à celle de la logique, et qui était dite aussi le Dius « la vision (Di) de l'élévation (U) spirituelle (S) ». La vision que l'on obtient après être parvenu à s’élever spirituellement.

Raisonnement : Puisque seule la logique donne raison. Un mot raison d'ailleurs qui vient de Rä Zun en langue de l'oiseau, Rä pour esprit (R) des lumières (A) et Zun pour firmament, la première connaissance qui s'est manifestée. Celle de l'univers. Une raison qui en représentait donc l'esprit des lumières – La logique – du firmament.

Richesse : Un mot qui vient de Riki en langue de l’oiseau « qui incarne l’esprit de la renaissance », le seul esprit que l’on obtient après avoir fait renaître sa lumiere intérieure de ses cendres, récupérer sa conscience. Le raisonnement logique puisqu’il est le seul qui résulte de la conscience. On devait donc s’enrichir mentalement pour devenir intelligent. Un terme qui n’était pas associé à un quelconque matérialisme au début pour ne désigner qu’un état mental.

Magie : Un mot vient de Magia en langue de l’oiseau, l’intelligence qui incarne ce qui maitrise la lumière sur Terre, le seul raisonnement qui apporte une vision éclairée ; la logique. Une magie – raisonnement logique – qu’il faut obligatoirement détenir pour pratiquer la justice. D’où le terme de magistrature, la structure de la magie.

Il fallait donc prouver que l’on détient le pouvoir – le raisonnement logique – pour pouvoir accéder aux hiérarchies. Un pouvoir qui n’avait absolument rien à voir avec une quelconque élection puisqu'il en désignait uniquement la détention de l'intelligence. Un intellect que l'on peut détenir sans n'avoir jamais été élu mais qui est obligatoire pour mériter de l'être.

Un Dieu finalement qui ne peut pas être apprécié par les imbéciles, parce que l’intelligence leur fait peur, les rend jaloux, tout en estimant que cela ne pourrait leur faire que de l'ombre. Un Dieu qui est systématiquement banni de tout groupe puisqu’ils n’en cessent pas de l’ostraciser.

Une religion qui ne pouvait donc pas souscrire à toute forme de caste – la constitution française entre autres - sachant que tout concept de ce genre empêcherait le Dieu - l'intelligence - à s'affirmer.

Une éducation religieuse qui n'est pas accessible aux faibles car la vision Dieu ne s'obtient que par courage d'aller à l'encontre de ses peurs naturelles pour en modifier sa nature propre afin de se bonifier ; la foi.

Une vision de Dieu – intelligence – qui ne s’obtient pas en se ralliant à quiconque, qui n’en aucun cas se révéler dans un groupe, parce qu'elle ne s'acquière que par une volonté propre. Une initiation à Dieu qui est strictement personnelle parce que le courage qui permet de l'obtenir ne se transmet pas.

On ne peut aider une personne à devenir intelligente que par une première initiation qui consiste à l’isoler pour la sortir de toute emprise tout en empêchant celle-ci d'exercer la sienne. Profiter de ce moment de recul pour lui ôter de la tête toutes ces innombrables informations imaginaires que les inconscients perpétuent depuis des siècles, voire des millénaires. Une première volonté donc du sujet à accepter le fait de s'être trompé en croyant toutes ces inepties, en suivit d'un deuxième enseignement pour l’assister dans son combat contre ses démons, toutes ces peurs à l'origine des péchés capitaux qui ne pourrait pas se parfaire sans une intention de bravoure de sa part, avant de procéder à sa transformation, la bascule de son état d'inconscience à celui de la conscience, par l'accoutumance aux morales. Être parvenu à modifier son comportement de façon à ne plus avoir honte de ce qu'il est devenu tout en n'ayant plus de crainte de voir ce qu'il était pour ne plus l'être. L'obtention d'une réelle fierté de soi-même qui va lui permettre d'analyser sa conscience afin d'en découvrir comment elle fonctionne, puisque c’est dans cette dernière que se cache le secret de l'immortalité ; de la logique.

Une première phase qui ne consiste qu’à récupérer sa conscience, la crucifixion de son esprit afin de permettre à ce dernier à s’élever, qui doit être approuvée – la confirmation dans le catholicisme – le pesée de son esprit sur la balance en Egypte antique - mais qui n’est pas suffisante à l’obtention de l’intelligence puisqu’il reste encore trois autres enseignements supérieurs à réaliser pour y parvenir. Huit méthodes en tout qui ne se pratiquent que dans un ordre bien précis que seule une septième vision, celle de la logique suprême, en connait tous les fondements.

Des enseignements supérieurs qui ne sont applicables qu’envers ceux qui détiennent une conscience puisqu’ils ne sont fondés que sur la maîtrise de son fonctionnement qui ne pourrait pas se réaliser sans un aperçu de celle-ci.

Une obtenion de l’humanisme et son intelligence – la vision Dieu - qui n'a absolument rien à voir en définitif avec la façon de s’habiller, de se coiffer, de se nourrir, d’appliquer certaines règles capillaires, ou un quelconque sacrifice et meurtrissure corporelle, qu’elles soient pratiquées sur soi, d'autres personnes, ou des animaux, pas plus qu'elle en serait un effet d’un chant ou d'une lecture abusive, sauf de sa conscience.

On ne devient pas intelligent en s'habillant tous de la même manière, ni en se mettant à chanter la marseillaise, comme des abrutis voudraient le faire croire en imposant ces mesures dans les écoles. La preuve en est avec tous ces imbéciles qui se sont autoproclamés des élites sans même être aptes à savoir comment fonctionne l'intelligence. Alors qu'ils sont tous habillés de même, en costume, qu’ils ont su démontrer à plusieurs reprises à quel point ils connaissaient bien les paroles de leur hymne national, cela ne leur à jamais permis de devenir intelligent. Que des chants dans les hémicycles qui n’ont servi à rien, sinon d’approuver une grande hypocrisie, puisque les problèmes en sont restés les mêmes, voire devenus plus conséquents après leur comédie musicale qu’ils ne l’étaient auparavant.

Une attitude qui en fut à l’origine du mythe de la danse de la pluie. Si vous voulez que le beau temps cesse pour ne laisser la place qu’à des averses, laisser faire les inconscients, car avec leur chant, en plus de ne jamais servir le bienêtre, il n’en provoque que des situations orageuses.

Une intelligence qui commence par la capacité à s’identifier à l’autre, sachant que tous étant une création de la même logique, une conscience commune et générale, pour en comparer leurs attitudes aux siennes dans les mêmes circonstances. Espérer ainsi à en découvrir les pensées qui les animent. Une aptitude qui ne pourraient pas se manifester se réaliser sans parvenir à associer toutes les opinions à leurs comportements respectifs - l’empathie – avant d’obtenir une maîtrise complète de toutes les propriétés de la logique, notamment sa caractéristique cyclique. Deviner ainsi le passé, le présent et l’avenir ; la médiumnité ou septième vision. Parvenir finalement à découvrir le savoir tout seul - l’autodidaxie – le seul raisonnement qui permet à se débrouiller seul comme un grand ; l’intelligence.

Un mot grand qui vient d'ailleurs de grandis « l’incarnation spirituelle sur Terre de l’esprit de la lumière primordiale », celui sur Terre qui détient le plus niveau de l’intelligence pour être parvenu à communier son esprit avec celui de la lumière primordiale, celle de la pensée créatrice ; le guide spirituel.

D’où le fait de toujours se référait à des grands, des personnes qui détiennent le secret des sept visions, pour en obtenir les meilleurs conseils, sans cela se retrouver qu’avec des situations qui finiront par se retourner contre vous. Se retrouver à l'ombre plutôt que libre, victime du conseilleur qui n'est pas le payeur, dés lors que vous vous seriez mis à suivre les directives d'un petit, d'un inconscient.

Une évolution mentale qui commence donc par la réflexion de naissance – l’égocentrisme conscient – qui en est l'unique réflexion que tout être vivant dans l'univers hérite à la naissance. Tout y répondant en son sein à la même systématique.

Personne ne peut se prétendre un héritier d'une quelconque autre pensée que la seule et unique qui découle de l'infus. Sans cela être atteint d'un trouble psychologique. Car bien même un des géniteurs en serait devenu quelqu'un de vraiment intelligent qu'il ne pourrait pas en être autant de sa progéniture. Une intelligence qui ne peut pas se transmettre, même par la génétique, puisqu’elle en n'est l’effet que de la correction de la naturelle que seul le courage peut modifier, mais qui malheureusement n’est pas inné.

Une réflexion à la naissance qui détient une conscience de soi - une lumière intérieure – qui pourrait donc nous aider à y voir clair. Sauf, qu’en avoir une ne suffit pas, puisqu'il faut être apte aussi à l'analyser. Ce qui est irréalisable sans un langage adéquate.

On ne voit concrètement et ne retient que les choses auxquelles on a su y attribuer un nom bien précis, et uniquement dans le sens où celles-ci ont été définies.

Si on vous dit Pierre est fou, cela se traduit aussitôt dans votre tête par une personne dangereuse à éviter, et surtout à ne pas écouter, puisqu’elle en divaguerait d'autant.

Une interprétation uniquement déduite des paroles d’autrui sans même chercher à vérifier. Croire et affirmer sans aucun sens de la preuve. Une vision des choses seulement acquise par le verbe.

Une analyse de sa conscience qui ne peut donc pas se satisfaire d'une absence de langage, d’un restreint, pas plus d'un autre qui n'en serait pas conforme à du réalisme.

Or, le langage logique, tout comme son raisonnement, n'est pas inné. Une intelligence qui ne pourrait pas l’être en conséquence malgré une conscience visible à la naissance. Accréditer de cet intellect un don. Un bienfait qui ne peut n’est pas naturel.

Quiconque se vanterait donc d'un don de naissance ou toute autre aptitude, telle une pensée, acquise par héritage n’est qu’un charlatan.

Une première vision, celle de naissance, qui n’en ressort qu’inculte à cause de l’absence de langage, malgré une conscience visible. En effet, pourquoi refouler son être, bien même il n’en serait constitué que de défauts, si on ne sait pas en quoi consiste les morales. Tant qu’on ne nous a pas appris que voler, mentir, trahir ou frapper, n’est pas bien. Qu’on croit cela normal pour faire partie de notre naturel.

Une conscience de soi à laquelle est néanmoins associée le mimétisme. Cette faculté d’associer son être à celui d’autrui afin de s’approprier ou reproduire ses émotions. Tel le font systématiquement les bébés quand ils vous voient sourire ou faire des grimaces avant de les reproduire. Un ressenti des émois d’autrui qui retient à lui faire du mal. D’où cette absence de meurtre chez les enfants, tel il en fut aussi pour les hommes préhistoriques avant qu’ils détiennent le langage. Aucun charnier du temps de la préhistoire fut découvert. Que des génocides qui ont commencé à se perpétrer tout autour de la Terre qu’après la venue du langage.

Une première vision unanime qui en est celle de l’égocentrisme conscient avant que le sujet commence à obtenir une bonne maîtrise du langage. Une acquisition qui s’accompagne des morales qui font prendre conscience de l’incivilité naturelle dans laquelle on vient au monde, au point d’avoir le mauvais réflexe à refouler son vrai être plutôt d’en changer.

Une maîtrise du langage qui provoque l’inconscience, et un refoulement plus ou moins important selon les personnes de ses capacités mimétiques. Un ressenti des émois d’autrui qui en devient de moins en moins perceptible au point de ne plus rien ressentir de l’autre qui pourrait nous retenir à lui faire du mal.

Une inconscience qui en fut donc, ce que les anciens appelèrent la boite de Pandore, ce qui en devint à l’origine de tous les maux, puisque c’est uniquement l’inconscience qui engendre par effet la mythomanie, le narcissisme, et la cruauté.

Une deuxième vision qui en est la plus courante sur Terre, plus de 99% de la population, d’où ce surnom de communs des mortels pour les égocentriques inconscients. La réflexion qui est à l’origine de tous les problèmes puisqu’elles n’occasionnent pas de point de vue réaliste tout en n’obéissant qu’aux peurs qui engendrent rapidement la violence, qu’elles soient verbales ou physiques, jusqu’au meurtre torture viol ou autres à cause de la déficience de mimétisme.

Une deuxième réflexion qui est à la source de trois visions différentes, celle du simple mythomane, de celui qui va réagir violemment à la suite d’une manipulation, et celle du manipulateur.

Quatre premières visions que tout le monde adopte systématiquement une après l’autre, notamment la deuxième, troisième et quatrième après l’acquisition du langage, sans qu’il n’y ait besoin de formation pour cela.

Malheureusement, l’égocentrisme inconscient en reste à vie, pour quiconque quel que soit son titre ou diplôme, à moins de pouvoir récupérer sa conscience. Une récupération qui ne peut se réaliser que si on parvient à retrouver une réelle fierté de soi, et qui en conséquence ne peut s’accommoder d’aucune animosité.

Une intelligence qui n’aucune affinité avec l’âge, le sexe, la couleur, des études ou héritages quelconques, mais uniquement en la faculté de pouvoir maitriser le fonctionnement de sa conscience, puisque c’est la seule chose qui peut vous expliquer comment fonctionne la logique.

Une récupération de cette dernière qui apporte certes une lucidité meilleure à toute inconscience mais qui n’est pas suffisante pour atteindre le niveau suprême.

Un premier niveau de conscience, la cinquième vision, qu’on peut assimiler à du comportementalisme, puisqu’elle ne se limite qu’à celui-ci. La faculté de comparer son comportement à celui d’autrui dans les mêmes circonstances de façon à en repérer les incohérences. Commencer à douter de la parole d’autrui plutôt de la cataloguer systématiquement comme tous les égocentriques qui ne savent que croire et affirmer sans preuve.

Une cinquième vision qu’il faut parfaitement maitriser pour parvenir à la sixième. L’aptitude à bien associer les dires aux faits, sachant que toute personne confrontée aux mêmes situations, en plus de se comporter de même manière, exprime les mêmes opinions. Une combinaison entre le gestuel et la parole qui finit par dénoncer la pensée qui les anime ; l’empathie

Une empathie, la faculté de comparer sa conscience avec celle des autres dans les mêmes circonstances, même si cette dernière n’est pas visible pour eux, afin d’en deviner leur pensée. Une capacité qui ne peut pas se développer sans une conscience de soi et une maitrise complète dans l’analyse des comportements et des opinions avant de les associer entre eux. Une conscience de soi obligatoire de laquelle dépend un mimétisme qui a été récupéré de même, et qui, permettant à nouveau d’avoir un ressenti d’autrui, retient à lui faire du mal. D’où cette assimilation automatique de la sympathie avec l’empathie.

Une sixième vision qui seule accorde l’accès à celle ultime, la septième ou logique suprême, l’unique qui maitrise toutes les propriétés de la logique, notamment son caractère cyclique, et qui permet donc de deviner le passé, pressentir l’avenir, tout en ayant une vision claire sur le présent. Détenir un œil qui voit tout, le passé, le présent et l’avenir, ainsi qu’un aperçu de la pensée d’autrui, de ce qui n’est pas visible à l’œil nu.

Une cinquième vision qui ne s’obtient qu’à la suite d’un respect stricte des morales, une innocence retrouvée à en hériter une réelle fierté de soi, qui prit le nom de Sainteté pour la circonstance, la sixième vision en était devenue celle de la Sagesse. De Sag en langue de l’oiseau, qui pouvait se traduire par Terre sainte, celle de l’éducation de la lumière, pendant que la septième vision en devint sous le surnom de divine, pour être la seule qui se communie au mieux avec celle de la création – la logique absolue ou le Divin.

Des visions qui en étaient dites aussi les sept cieux. Les cieux en étant la vision des yeux. En effet, quand deux personnes ne partagent pas le même point de vue, leur réflexe est de ne plus se considérer du même monde pour ne pas voir les choses de même manière. Une expression de mondes différents quand les opinions différent qui se traduisait aussi par des vies qui ne pourraient pas être les mêmes si elles ne s’effectueraient pas sous les mêmes cieux. Ce qui est compréhensible, puisque les intelligents, comprenant où se trouve la vérité, ne peuvent pas aller dans le même sens que les imbéciles, n’y vivre la même vie parce que leur vision des choses n’en est pas la même.

Une évolution mentale au total qui se constitue de deux réflexions – les égocentrismes – qui commence par celui conscient avant de sombrer dans l’inconscience, dont on ne pourrait en ressortir qu’en récupérant sa conscience. Ainsi pouvoir s’élever mentalement dans les trois raisonnements des lumières, la sainteté, la sagesse et la divinité. Deux réflexions et trois raisonnement qui engendrent en tout sept visions différentes. Sept façons différentes d’appréhender les choses qui ne peuvent pas permettre à chacune de mener la même vie que l’autre sans qu’il n’y ait eu de trépas entre elles.

D’où cette mythologie des sept vies différentes qu’on pourrait mener – les réincarnations – qui ne signifiait pas des renaissances nouvelles après de décès, mais uniquement des façons différentes de mener la même vie selon la vision adoptée.

Conclusion :

On sait maintenant que seule la logique représente l'intelligence, qu'on ne peut obtenir ce raisonnement uniquement en pouvant analyser sa conscience de soi et qu'on ne pourrait avoir une conscience de soi visible que si on arrive à maîtriser ses peurs pour se changer, devenir humain en s'amendant de ces défauts naturels pour obtenir les qualités. Que l'intelligence n'est pas un attribue de peureux mais de courageux dont seuls ceux qui ont une conscience de soi parviennent à obtenir. En conséquence de tout, tout délinquant ne peut pas être quelqu'un d'intelligent.

La majorité qui a toujours tort :

Thèse qui explique pourquoi c'est obligatoirement le plus grand nombre de personnes qui a tort.

La réflexion et la pensée :

Thèse qui explique la différence entre la pensée et la réflexion afin de démontrer que c'est seule la pensée qui fait croire en des différences alors que la réflexion est la même pour tous.

Les cinq réflexions :

Thèse qui explique comment fonctionne les réflexions comparées aux raisonnements.

L'éducation et les préjugés :

Thèse qui démontre les erreurs d'éducation.

Constitution républicaine :

Thèse qui explique la seule constitution qui répond à la logique et donc l'intelligence.

 
 
 
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