PSYnergie, Annuaire de Psychologie
Créer un site internet

L'évolution de l'univers et de l'hominidé.

Si l'univers est administré par la logique alors ce dernier devrait répondre au même fondement que tout autre chose sur Terre y compris nous. Nous allons donc associer plusieurs éléments de base pour comprendre comment ce dernier s'est formé, a évolué, continuera de le faire, à quel moment notre espèce a pu apparaître et comment s'est-elle différenciée des autres.

 

L'EAU :

1* L'eau est le seul élément que l'on retrouve sous trois formes, liquide gazeuse et solide. Mais elle a aussi une autre particularité qui la différencie de tout autre élément. Elle est la seule à reprendre exactement sa forme initiale après toute transformation dès lors que la température revient entre zéro et cent degrés. En effet vous pourriez brûler du fer, du bois ou toutes autres choses que ceux-ci ne reprendront jamais leur forme originelle. Un deviendra cendre, l'autre fondra et bien même une partie se serait évaporée qu'elle ne se régénèrera plus d'elle-même en ce qu'elle était.

2 * Toute vie est constituée d'eau à des pourcentages variés mais qui comme pour nous pourraient avoisiner les 75% et donc une corpulence qui dépend de sa température lors de notre gestation première ainsi que la pression ambiante. Deux corps de quantité égale d'eau n'ont pas le même volume si la température corporelle de l'un serait près de zéro et l'autre de cent degrés. Le deuxième sera automatiquement plus gros que le premier. Comme faire bouillir de l'eau dans une marmite. Le niveau de l'eau augmente au fur et à mesure qu'elle chauffe au point même de parvenir à déborder, alors que la quantité à régresser pour une partie qui s'est déjà volatilisée en vapeur. Sinon de mieux s'apercevoir de la grande différence de volume qu'il y a entre la même quantité d'eau quand elle est froide ou chaude. Un litre d'eau liquide évaporée dans sa totalité donne mille deux cent quatre vingt dix litres de vapeur à un bar de pression atmosphérique.

3* Pour permettre à une pompe de surface d'aspirer de l'eau on supprime l'air dans ce dernier. Un retrait pour faire baisser la pression atmosphérique en son sein afin que l'eau monte. Baisser donc la pression atmosphérique au dessus de tous les océans contribuerait à une élévation du niveau de ceux-ci au moins de huit mètres. D'une atmosphère presqu'inexistante l'eau flotterait dans l'air sous forme de gouttelettes comme dans une navette dans l'espace.

Nous sommes constitués de près de 75% d'eau avec une température de trente sept degrés et une atmosphère d'un bar au moment de la gestation. Qu'en serait-il de notre taille si notre température corporelle serait double pour une ambiance extérieure plus chaude et une atmosphère pratiquement nulle ? L'eau de notre corps serait plus dilatée par la température plus élevée et une pression faible. Une taille beaucoup plus grande avec pourtant une même quantité d'eau corporelle qu'aujourd'hui.

4* Mettez de l'eau sale dans une cuvette que vous faites chauffer pour récupérer les évaporations avec un alambic. Uniquement l'eau propre se transformerait en vapeur pour reprendre sa forme liquide une fois refroidie. Toute la saleté resterait dans la première cuvette pour finir de se consumer après toute absence d'eau. La chaleur est donc la seule source pour séparer le mal du bien, l'impureté de la pureté. Un phénomène qui se produit continuellement à grande échelle sur la Terre puisque le soleil est la source de chaleur et l'atmosphère l'alambic de notre planète.

5* L'eau chaude a aussi une propriété purificatrice. Aucun microbe ne résistant à des hautes températures, en plus d'être assuré qu'elle n'en contient pas, l'eau chaude détruira tout autre qui serait à son contact et ainsi éviter toute infection de plaie (Eau bénite ou eau qui guérit). D'ailleurs on se sert toujours de l'eau bouillante pour stériliser les draps d'hôpitaux ou matériels chirurgicaux, sauf que l'on dit stériliser de nos jours à la place de purifier comme avant.

 

LA FUSION :

Si vous essayer de faire rentrer un bout de métal dans un autre à froid vous n'y parviendrez jamais. Pour y remédier faudrait-il avant tout les faire monter à des températures élevées pour qu'ils rentrent en fusion, à l'état liquide. La fusion est le résultat obtenu suite à la liquéfaction des éléments car ce n'est que dans cet état qu'on peut les faire fusionner. Si le sol de la Terre n'est qu'un amalgame de métaux différents cela implique de notre planète qu'elle était en fusion totale auparavant. Une boule de feu plus grosse qu'aujourd'hui car tout élément en fusion a plus de volume qu'à l'état solide.

 

L' ELECTRICITE ET LA DYNAMO :

Pour obtenir de l'électricité il faut faire tourner une partie mobile à l'intérieur d'une partie fixe, toutes deux constituées de fer. En plus de créer un courant électrostatique cela provoque un champ magnétique. Une attraction qui génère une pesanteur, une atmosphère. Pour vivre nous avons besoin d'électricité car c'est cela qui fait fonctionner notre cerveau et notre système nerveux et un alambic terrestre pour retenir les évaporations et apporter une pression. Des nécessités que seule une dynamo peut nous apporter et la Terre ne pourrait en devenir une que si elle était constituée de fer avec une partie mobile qui tournerait dans une partie fixe.

 

L' ENERGIE :

1* Mettez plusieurs bouchons dans une baignoire. Si aucune énergie ne remue la surface rien ne bougera. Vous prenez donc un bâton pour faire des petits cercles rapides. Vous allez créer un tourbillon qui va mettre en mouvement les molécules environnantes qui vont entraîner à leur tour les objets les plus proches dans une spirale. Mais une attirance qui va faire en même temps tourner les objets sur eux-mêmes dans un sens inverse à la spirale. C'est le principe de l'engrenage. Quand une roue tourne dans un sens elle emporte l'autre à l'envers. Une centrifugeuse qui va attirer tout dans son oeil, mais un petit tourbillon qui n'aura pas d'effet assez étendu pour capter les objets les plus éloignés. Pour cela faudrait-il augmenter l'énergie.

2* Vous agrandissez alors les cercles pour créer un plus grand oeil cyclonique. Comme le volume à déplacer est plus lourd votre énergie ne pourra pas donner la même accélération. Plus une énergie devient grande plus lente sera sa rotation. Une décélération qui parvenue à un stade de ralentissement provoquera un effet contraire à l'aspiration. Plutôt de continuer d'attirer les choses, elle les repoussera.

3* Si je vous faisais tourner rapidement sur vous-mêmes dans le sens des aiguilles d'une montre et que je vous bousculerez brutalement. Vous ne partiriez pas en tournant dans l'autre sens mais garderiez le même. Toute projection de l'énergie vers l'extérieur se met à avoir une rotation sur elle-même équivalente à celle-ci. Une révolution contraire à la captation pour ne pas permettre à l'énergie de l'aspirer de nouveau.

Dans notre système solaire seule la Terre a une rotation sur elle-même identique à celle du soleil. Toutes les autres planètes respectent la logique de l'engrenage.

Finalement, si la Terre n'est qu'un amalgame de métaux et qu'elle a une rotation similaire au soleil, alors cette dernière n'était d'autre qu'une boule en fusion qui a été projetée en dehors du soleil quand il tournait vite. Ce qui ne serait pas le cas des autres planètes sinon Vénus mais qui entre temps aurait eu un basculement  de sons sens suite à une dynamo devenue trop faible vis à vis de l'influence solaire.

 

ESPACE  TEMPS :

1* Mettez une casserole d'eau directement sur le feu sans l'enlever. Toute l'eau s'évaporerait pour s'échapper et revenir à l'état liquide plus loin une fois refroidie. Pour espérer que cette casserole récupère son eau il aurait fallut au préalable y mettre dessus quelque chose pour contenir la vapeur et attendre qu'elle refroidisse. Certes à peine retombée qu'elle ne tarderait pas à s'évaporer à cause du récipient toujours chaud. On aurait donc une casserole qui baignerait dans une ambiance de vapeur avec très peu d'eau liquide dans son fond.

2* Mettez à nouveau la casserole mais à distance raisonnable du feu avec un temps d'exposition et de retrait équivalent de vingt minutes. Un piège à vapeur au-dessus pour contenir cette dernière. Même si le temps d'exposition permettrait l'évaporation, jamais la casserole se viderait complètement d'eau. Surtout que la vapeur piégée au-dessus retomberait dedans pendant le temps de retrait suffisant pour la faire refroidir. On aurait donc une casserole qui aurait toujours de l'eau à l'état liquide dedans et des évaporations qui retomberaient sans cesse.

D'une casserole trop loin du feu qu'aucunement ce dernier n'arriverait à provoquer d'évaporation, mais la température chutant beaucoup l'eau se transformerait en glace.

Si on mettait la Terre à la place de la casserole on se retrouverait avec des phénomènes similaires.

                                - Une Terre proche du soleil qui tournerait vite provoquerait le même phénomène qu'en 3*. Comme un animal en broche qu'on ferait tourner vite près du feu. On obtiendrait une cuisson lente malgré la proximité de l'énergie et plus d'eau à l'état liquide que de la vapeur.

                                - Une Terre éloignée mais qui tournerait doucement provoquerait un cas similaire au cas 2*. Une température élevée sur la face exposée avec beaucoup d'évaporation.

De ces exemples on s'aperçoit que ce n'est pas uniquement la distance entre la planète et son étoile qui détermine la température en surface. Elle dépend aussi de la vitesse de rotation et donc de la grosseur des planètes. L'espace temps est la durée qui détermine le temps d'exposition d'une face d'un astre par rapport à son étoile.

                                             

LA LOGIQUE UNIVERSELLE :

 

En utilisant la logique universelle on peut déjà comprendre comment l'univers a pu se créer et comparer les réactions des planètes entre elles avec le comportement humain et comprendre comment les psychés de l'hominidé ont évolué.

Sans énergie au début l'univers devait être un gros glaçon. Une masse inerte dans laquelle une étincelle a du se produire. A supposer une réaction chimique entre deux molécules pour se mettre à dégager de la chaleur. Une énergie fit son apparition pour se mettre à tourner sur elle-même. Une rotation contrainte par la masse solide environnante qui l'empêchait de s'exprimer autrement. Comme si vous étiez bloqué dans un sas très étroit et que vous voudriez dépenser votre surplus d'énergie. Vous ne pourriez le faire qu'en tournant sur vous-même pour tout autre déplacement impossible. Unique origine plausible pour expliquer un univers qui n'a évolué qu'en tournant.

Cette énergie fit rentrer en fusion les éléments alentours avant de les associer. Un feu qui commençait à s'alimenter seul avec son effet tourbillon. Le glaçon finit par fondre dans son intégralité et tout se mit à tournoyer autour de la première étoile. Ce fut la naissance de la première galaxie.

Une vitesse de rotation rapide au début pour provoquer des projections. Des boules de feu qui se mirent à tourner de même autour de l'étoile dans le même sens de rotation comme en 3* de l'énergie. Deux forces se contrariant pour ne pas répondre au principe de l'engrenage et empêcher toute nouvelle captation, pendant que les plus légères, tournant plus vite, rattrapèrent les plus lourdes pour former une grosse boule de feu. Une forme ronde obligée par la rotation mais qui s'écrasait aux pôles. En effet, ce que l'on ne voit pas dans l'espace est plus visible dans une soufflerie. Quand vous envoyer du vent sur un objet il se répartit en deux courants à son contact qui accélèrent pour le contourner. Un passant en dessous, la zona A, et l'autre au-dessus, la zone B. Deux forces qui aplatissent les pôles quand l'objet est encore mou. Deux écrasements plus près du centre de la planète qui deviendront plus magnétiques que le reste quand cette dernière se transformera en dynamo.

En attendant le feu céleste continua son essor en capturant tous les éléments alentours ne laissant point la boule se développer. Un grossissement de l'étoile qui la fit ralentir de plus en plus jusqu'à provoquer l'effet repoussoir contraire. Elle poussa la boule tellement loin qu'elle se mit à refroidir à sa surface pour se transformer en planète. 

Le tort des gens est de croire que la distance entre la Terre et le soleil a été toujours le même. Que la température en surface ne dépendait que de la grosseur du soleil. Une Terre plus chaude quand il était gros. Or, c'est omettre l'effet d'attraction et repoussoir, car les planètes sont les plus froides quand l'étoile est à son apogée pour se retrouver trop loin de celle-ci pour chauffer.

Un même phénomène physique que l'on retrouve dans les contacts entre les êtres. D'une renommée naissante que vous attireriez aussitôt la curiosité, l'attraction, mais devenue trop grande qu'elle se transformerait en jalousie, le rejet. Pareil de même dans une famille ou tout autre groupe. Si un voudrait se donner trop d'importance il provoquerait le recul des autres et les contacts s'en retrouveraient moins chaleureux. Un recul qui n'est pas nécessairement physique pour se traduire aussi en désaffection. Finalement une même logique comportementale qui s'applique de même à tout, que ce soit  entre les astres ou les êtres. Quiconque se voudrait donc le plus grand qu'il ne ferait que provoquer le rejet, l'ostracisme. Une morale pour être issue de la logique qui administre l'univers.

Des similitudes de réactions entre les choses pour comprendre de l'altruisme qu'il ne se limite pas qu'à la mise à la place d'autrui. Par comparaison avec sa conscience il devine le fonctionnement de la nature pour répondre au même processus. Une même morale qui s'applique de même pour tout. Une conscience de soi qui permet de comprendre le fonctionnement de l'univers, astrologie. D'ailleurs en leur temps les premiers altruistes étaient appelés prophètes, ceux qui savent prédire l'avenir en comparaison du fonctionnement des astres avec celui des êtres. Un savoir qu'ils acquiesçaient sans technologie mais uniquement par le raisonnement.

Parvenue à son apogée l'étoile avait tant repoussé les choses qu'elle n'arrivait plus à s'alimenter. Un feu qui puisait donc dans ses réserves avant de commencer à réduire. Une réduction de volume pour reprendre de la vitesse et recréer l'attraction de la planète. Un satellite devenu beaucoup plus petit avec d'innombrables stigmates. En se réduisant la pression interne était devenu trop forte pour produire de multiples irruptions volcaniques, sans compter les impacts avec les autres éléments spatiaux. Proche de son étoile, celle-ci les attirant, elle en était plus protégée, alors qu'au loin plus rien ne pouvait influencer leur trajectoire. Tournant plus vite sur elle-même son espace temps s'était totalement modifié. Les journées et les années devenaient plus courtes pendant que l'étoile se transformait en trou noir. Exactement comme vous installer dans une centrifugeuse. Au fur et à mesure que cette dernière prendrait de la vitesse vos molécules s'écraseront sur elles par la force G, force gravitationnelle. Votre visage commencerait à se déformer pour s'aplatir jusqu'à ce que l'accélération soit trop puissante pour vous faire imploser. Pareil de même pour les planètes. Ce n'est pas l'étoile qui explose mais c'est elle qui provoque l'implosion de ses satellites en les accélérant. Un big bang pour détruire l'étoile par son souffle et propulser dans l'espace de multiples météorites, débris de la planète, et de boules de feu, débris de l'étoile, une super nova ou bombe nucléaire spatiale.

Néanmoins des petites boules de feu qui à leur tour dans leur coin se mettront à tourner vite sur elles-mêmes pour redémarrer un processus similaire mais en plus petit. Une expansion de l'univers qui n'est pas due à la venue de matières nouvelles mais un éparpillement des anciennes. Un trou noir n'est qu'un feu céleste qui s'éteint en se transformant en centrifugeuse. Il n'existe pas de monde parallèle derrière mais exactement la même chose que derrière une tornade. Les choses sont aspirées par l'oeil pour imploser et repartir en milles morceaux par les côtés. Un cycle qui finira par s'arrêter. Les systèmes solaires s'amoindrissant de plus en plus, ils ne pourront plus apporter les mêmes énergies jusqu'à ce que l'univers redeviennent un glaçon. Et qui sait, une nouvelle étincelle et tout repartirait pour un nouveau tour. La logique est cyclique éternelle et invariable.

Aucun big bang n'est à l'origine de l'univers. Pour qu'une chose explose, il faudrait avant tout que cette chose existe. Il contribue juste à l'extension de l'univers car rien ne se crée ni se perd, tout est transformation. Vous ne pourriez donc pas trouver de matériaux différents sur les autres planètes à la votre, sinon en proportion diverses. Un débris d'étoile pourrait être plus chargé de produit lourd qu'un autre selon s'il émanait plus du centre que de la périphérie de cette dernière.

 

L' HISTOIRE DE LA TERRE ET DE L'HOMINIDE :

 

Suite à un nouveau big bang une petite boule de feu fut propulsée au loin pour se mettre à tourner vite sur elle-même et commencer son cycle, le soleil. Au début il était très petit et s'alimentait par l'effet de son tourbillon sans pouvoir capter les planètes issues d'autres systèmes encore trop loin.

En attendant il fit des projections qui s'amalgamèrent pour former une boule de feu à sa périphérie, la Terre. La seule planète qui a une rotation similaire à celle du soleil et qui ne pouvait plus être happée. Néanmoins, proche de ce dernier elle ne pouvait plus se développer. L'influence du soleil étant trop forte il attirait tout à lui pour la protéger de choc météorite. Des captations qui lui permirent de même à grossir jusqu'à repousser la Terre et qu'elle commence à se refroidir en formant une fine croute terrestre. Certes peu épaisse au départ mais suffisante pour démarrer la dynamo. Une partie intérieure en fusion qui tourne au centre d'une partie solide, toutes deux constituées de fer, pour créer un champ magnétique et une atmosphère. Mais une pesanteur moindre à nos jours car la Terre était encore grosse pour une fusion toujours importante. La puissance d'un champ magnétique dépendant de la vitesse de rotation de la dynamo. Plus elle tourne vite plus l'attraction est forte. Quiconque aujourd'hui aurait donc pesé moins lourd à l'époque, un peu comme sur la lune. Un champ magnétique faible mais satisfaisant à retenir les premières évaporations. Des gaz issus de la séparation ou création de nouvelles molécules sous l'effet de la baisse de température et la présence soudaine d'une pression. Une pression trop minime encore pour compresser la vapeur et former donc un air ambiant saturé de gouttelettes en suspension.

Même si le soleil chauffait bien la Terre, il se produisait un phénomène pour contrarier son effet. La croute terrestre était encore fine pour apporter un chauffage au sol, comme une simple croute sur un feu qui commence à refroidir à sa surface alors que les braises sont encore intenses dessous. Un chauffage au sol pour provoquer des évaporations qui, formant des nuages, servaient d'écran aux rayons du soleil. Une protection qui allait aider la Terre à refroidir plus vite alors que le soleil pouvait encore la chauffer. Donc, une atmosphère entre les deux surchargées d'humidité avec peu de liquide au sol et une température tiède et non brulante. D'autant plus que l'atmosphère était plus étendue pour une pression qui la plaquait moins à la planète. Sauf aux pôles où l'attraction était plus importante par un plus grand magnétisme et donc plus de chance de présence d'eau à l'état liquide et une chaleur moindre pour plus de difficulté au soleil de les chauffer. Certainement les lieux où les premières vies durent apparaître. Des vies dont les premières gestations se sont faites dans de l'eau tiède et une pression faible. Des végétaux et des animaux prédestinés à des corpulences volumineuses et des températures corporelles importantes. Mais des animaux pas si pesant que ça malgré leur masse pour une pression atmosphérique faible. Néanmoins des êtres accoutumés à des journées très longues avec un système respiratoire mitigé, moitié branchie moitié poumon, pour respirer dans une ambiance qui n'était ni entièrement liquide ni totalement de l'air libre.

Un environnement surchargée d'humidité dans lequel tu ne pouvais pas nager mais seulement marcher mais qui imposait quand même une peau adéquate, des écailles. Aucun des premiers animaux préhistoriques n'avait de poil ni de cuir. Ils sont nés dans l'eau mais l'eau était dans l'air. Ils devaient pondre des oeufs sans coquilles comme beaucoup de poissons de nos jours. On pourrait même imaginer de certains une migration rapide vers l'équateur, des lieux avec moins de pesanteur et rebondissant comme sur la lune prendre l'habitude de battre des membres avant qu'ils deviennent des ailes.

En attendant le soleil continuait de grandir en repoussant la Terre qui se refroidissait, un chauffage au sol qui disparaissait, une pression atmosphérique qui augmentait pour rentrer petit à petit en phase 3* de l'espace temps. L'eau devenant de plus en plus liquide, les océans commençaient à se former pendant que l'air devenait moins humide et plus chaud. Les nuages n'opérant plus de protection pour les rayons de soleil ils se mirent à frapper plus fort au sol. Une Terre qui passait d'une période tiède et humide à celle d'une grande chaleur et un air sec, alors qu'en même temps elle s'éloignait de sa source principale de chaleur, le soleil. D'ailleurs de cela il y eut la séparation des espèces. Celles qui s'accoutumèrent petit à petit à la régression de l'eau dans l'air et celles qui s'habituèrent au contraire. D'où l'arrivée des animaux intégralement terrestres et ceux qui devinrent complètement aquatique. Des mutations favorisées par un système respiratoire initial qui était situé entre les deux. Néanmoins, si les aquatiques n'eurent pas besoin de modifier la constitution de leur peau, les écailles des terrestres se transformèrent en des carapaces pour contrer la chaleur qui devenait de plus en plus intense. Une protection que certaines espèces ont toujours préservée jusqu'à nos jours.

Au début la vie n'est pas sortie de l'eau pour apprendre à marcher mais le contraire parce qu'il pouvait ne pas y avoir de mer liquide. C'était l'air ambiant qui formait l'océan. La Terre allait du très chaud vers le froid et la vapeur avait fait son apparition avant la liquéfaction, d'autant plus que la pression atmosphérique n'était pas puissante au départ. Sans cela comment expliquer que les premiers animaux avaient des pattes et des écailles, des poissons qui marchaient, et comment ceux-ci auraient-ils fait pour basculer brutalement des poumons aux branchies ou l'inverse ?

Cependant l'air devenait plus chaud pour voir arriver d'autres espèces, celles qui avaient troqué les écailles contre du cuir et qui faisaient des oeufs avec des coquilles. Une obligation pour recréer en leur sein le climat originel de leur première gestation en les protégeant du manque d'humidité extérieur. Toujours grands mais moins volumineux que les premiers.

Finalement le soleil atteignait son apogée et la Terre était tellement repoussée qu'elle ne pouvait plus chauffer. Elle rentra dans une période de grand tumulte. La pression intérieure augmentait aussi vite qu'elle diminuait de volume dans cette phase. Ce n'était qu'irruption volcanique sur irruption, sans compter les séismes s'y succédant et les chocs multiples avec les météorites. En effet, tant qu'elle était proche du soleil, ce dernier attirait tout à lui, mais au loin son influence s'estompant, pratiquement plus rien contrariait les trajectoires de ces projectiles. Tout en surface avait gelé, la végétation avait disparu avec tous les gros animaux et le niveau des océans baissa tant que même les volumineux aquatiques n'échappèrent point à leur extinction. Une grande métamorphose de la Terre pour la retrouver toute cabossée, pleine de creux et de bosses.

Pendant ce temps le soleil devenu grand avait réussi à capter les autres planètes qui se mirent à tourner dans le sens inverse sur elle-même pour respecter le principe de l'engrenage. Sauf d'émettre quand même une hypothèse au sujet de Saturne. Pour moi elle ne devait pas être qu'une simple planète mais un système solaire complet qui ne devait pas tarder à atteindre la vitesse du big bang avant que le soleil la ralentisse par son influence. De fait si elle était parvenu quand même à faire percuter ses planètes pour les désintégrer on échappa de peu à une disparition prématurée de notre système. En effet, un big bang aussi proche aurait contribué à détruire notre système avant même notre existence. Saturne est une planète gazeuse qui expliquerait plus une étoile entrain de s'éteindre qu'une simple planète.

Une fois puisait dans ses réserves notre soleil reperdit du volume pour se remettre à accélérer et attirer à nouveau la Terre ainsi que les autres planètes. Une Terre qui revenait dans une zone de vie mais à l'inverse de l'aller pour venir du très froid vers le chaud. Un espace temps complètement différent. Plus petite elle tournait plus vite, des journées et des années qui se raccourcissaient, une pesanteur beaucoup plus grande avec une atmosphère plus écrasée par une dynamo qui tournait plus vite, un air sans humidité pour aucune évaporation et donc une impossibilité de créer de mêmes espèces. Des nouvelles vies qui firent leur apparition à l'équateur. Si à l'aller ce fut aux pôles que l'eau liquide fit sa première apparition, au retour la glace avait commencé à fondre à l'équateur. Ce qui allait impliquer deux migrations différentes. Les premiers animaux migrèrent du pôle vers le centre de la Terre au fur et à mesure qu'elle refroidissait, tandis que les seconds feront le chemin inverse pendant qu'elle réchaufferait.

Des nouvelles vies qui ne purent entamer leur première gestation à l'air libre. Un eau plus froide qu'à l'aller avec une température corporelle beaucoup moins élevée que les premières espèces. Une pression plus grande qui concentre plus les molécules d'eau et donc un volume corporel beaucoup plus petit. Une température extérieure qui contraint à développer des poils pour s'en préserver et surtout prendre l'habitude de préserver en son sein le foetus pour mieux le protéger du froid environnant. Nouvelles types d'espèces dont nous-mêmes émanons. Autrement dit, si les animaux préhistoriques n'auraient jamais pu survivre à notre espace temps, l'hominidé n'aurait pas pu s'adapter au leur. Aucunement les deux variétés n'auraient pu vivre en même temps. L'histoire de jurassic park est une fiction. A moins d'avoir été au début de grande taille, plein d'écailles, une température corporelle élevée, moitié branchie moitié poumon, faire des oeufs, et une bouche en cul de poule toujours entrain de la fermer et l'ouvrir. Impossibilité donc de communiquer car il est très difficile de faire vibrer l'air quand il est surchargé d'eau pour émettre des sons. D'ailleurs une étude récente a attester d'une température corporelle de plus de cinquante degrés pour les animaux préhistoriques.

Notre morphologie démontre une propension originelle à être plus végétarien que carnivore. En effet, sans arme et sans piège, même de nos jours, on aurait du mal à attraper des animaux, sinon se rabattre sur des insectes ou des escargots. Des trucs qui ne courent pas vite et trop agressif à cause de notre peau guère protectrice. D'autant plus qu'au début on n'était pas bipède. Velus dans l'ensemble et de petite taille on devait vivre dans les arbres pour se nourrir de fruit et se protéger de prédateurs, puisque ce n'était pas non plus avec notre mâchoire qu'on risquait de faire du mal aux autres. A vrai dire on était loin d'être le plus grand dominant de la planète.

Comme toute autre espèce nous n'avions qu'une vision globale des choses ( Thèse sur l'art de reproduire ). Une perception qui ne nous permettait pas de rentrer dans les détails, de véritablement déceler le véritable fonctionnement de notre environnement et donc de découvrir quelconque savoir. Une évidence quand on sait que la rapidité était notre seul expédient pour assurer notre survie. Si en regardant les choses on commençait par visionner les détails avant de les associer pour deviner ce qu'il y a au bout, le prédateur nous aurait déjà mangé la moitié de la tête avant qu'on réagisse. La vision globale qui ne consiste qu'à s'accommoder des plus gros détails suffisant pour une reconnaissance ultérieure était la seule qui pouvait nous apporter les réflexes rapides nécessaire à la survie pour ne pas aller plus loin dans l'interprétation. Une réflexion plus subconsciente que consciente ( Thèse sur la vue ) avec une mémoire qui ne fonctionnait seulement qu'à court terme, sauf pour les choses qui nous marquaient profondément. Comme tout bébé de nos jours on ne devait pas avoir beaucoup de souvenir et donc une inutilité d'avoir un gros cerveau. Néanmoins une conscience de soi minimum et un sens de l'observation suffisant à opérer des mimétismes. Unique méthode pour l'apprentissage en autodidacte mais qui se limitait à refaire l'autre sans plus.

Pour innover il faut parvenir à associer correctement tous les détails des choses dans sa conscience, la seule mémoire qui permet de bien les voir. Un résultat qui ne peut s'obtenir qu'en donnant un nom concret aux choses ( Thèse sur la vue ). Malheureusement, en plus de se contenter du global on ne détenait pas de langage sinon quelques cris pour exprimer des émois. Une impossibilité donc de créer. Nos vies se limitaient qu'à dormir, manger, copuler et s'amuser. De grands travailleurs en quelques sortes. Et encore, heureusement qu'il n'y avait personne en ce temps là pour nous apporter à manger sans cela on ne se serait plus levé pour opérer à cette tâche pareillement à tout animal domestiqué. Quatre positions minimales dont beaucoup se contentent encore de nos jours, pour dire à quel point l'espèce a évolué. Même bons nombres de ceux qui travaillent cesseraient de le faire aussitôt si tu leur garantissais une très bonne rente. L'animal n'a jamais été travailleur de nature.

Toutefois nos ancêtres vivaient en clan sous la dominance du plus corpulent. La force physique individuelle était la seule notion de supériorité pour faire soumettre les autres à soi, se servir le premier pour ne laisser peu ou rien aux autres et s'approprier les femelles. Les plus chétifs mouraient de faim et avaient du mal à s'accoupler pour ne jamais gagner les combats entre les prétendants. Une circonstance qui value à l'espèce un accroissement de la taille par héritage génétique successif. Un agrandissement qui résultait d'une immoralité.

Mais quelque chose se produisit pour nous obliger à nous redresser et converser alors que ce n'était pas dans notre nature d'être ainsi. La thèse la plus retenue pour ce bouleversement fut celle d'un changement brutal d'environnement. On ne s'efforce à modifier notre attitude que si cela devient indispensable et non par plaisir. Notre réflexion originelle ne répondant qu'à des peurs seules ces dernières animent les intentions. En conséquence ils ont du avoir peur de quelque chose pour se retrouver contraint à adopter d'autres rudiments pour survivre.

La Terre avait commencé à se réchauffer par l'équateur. Les premières évaporations et pluies eurent lieu autour de cet anneau. Il devait être un grand marécage constitué de végétation dense. Un environnement où il devrait être plus facile de se déplacer de branche en branche qu'au sol avec des fruits et des plantes comestibles à profusion. De cela on peut dégager plusieurs hypothèses.

                                      - Un espèce restée sur place mais dont le sol se déplaçait au fur et à mesure des séismes, la dérive des continents. Un milieu naturel qui se dirigeait vers un climat moins propice au même habitat pour s'adapter petit à petit au nouveau.

                                      - Un réchauffement progressif de l'équateur due à une Terre qui se rapprochait du soleil et qui transformait ce dernier en zone plus désertique pour raréfier de plus en plus la nourriture coutumière et la végétation.

                                      - Une fuite rapide en d'autres lieux suite à la venue d'un nouveau prédateur qui devenait trop dangereux.

Quoi qu'il en soit on a du se retrouver dans un autre habitat moins couvert de végétation et de mets habituellement consommés. Une raréfaction qui nous contraint à varier de nourriture, chasser en place de cueillir. Malheureusement on n'était pas taillé pour cela. A quatre pattes notre champ de vision était réduit pour repérer les proies ou voir arriver l'ennemi. Un déplacement trop lent pour courser ou s'enfuir. D'où l'obligation de se redresser pour parfaire aux nouvelles pratiques, que ce soit pour attraper les autres animaux ou se préserver d'attaque comme les suricates. Des proies qui couraient quand même vite pour préférer les encercler plutôt de les poursuivre. Une première nécessité qui s'en suivit d'une autre importante. En effet, si pour cueillir les fruits on n'avait pas besoin d'être à deux, pour enceindre le gibier la stratégie de groupe devenait indispensable. Une nouvelle pratique pour survivre qui nécessité aussi une meilleure coordination et donc une obligation à mieux converser.

Une stratégie d'encerclement et non d'approche sous le vent comme celle des lions avec un aboutissement qui n'était pas pareil. Un lion peut à lui seul tuer sa proie alors qu'un hominidé de l'époque ne pouvait que la maîtriser. Au départ ils n'avaient pas d'armes et ils devaient certainement acculer la bête avant d'y sauter tous en même temps dessus et finir de la tuer avec des pierres ou autres. Mais en aucun cas cela ne devrait être de gros animaux. Néanmoins pour parfaire à une bon entente entre eux ils durent s'efforcer à se créer de nouveaux sons pour exprimer autre chose que des émois. Un langage très restreint pour des cordes vocales inefficaces au début mais qu'ils développèrent petit à petit pour parvenir à prononcer de plus en plus de sons différents. Exactement comment on fait avec tous les autres muscles. Si vous vous arrêter de marcher vos jambes s'atrophient rapidement et vous ne pourriez plus vous mettre debout. Pour y parvenir il faut avant tout les rééduquer pour qu'elles grossissent. Les faire travailler pour que les muscles chauffent et qu'ils reprennent du volume. C'est pareil pour tout. Ils n'ont pas réussi à parler parce qu'ils détenaient au préalable des cordes vocales mais uniquement pour s'être efforcer à le faire, chauffer la gorge en conséquence et ainsi les faire apparaître et grossir. Tout membre se crée et se développe par échauffement et s'atrophie aussitôt un refroidissement par arrêt de son utilisation. Si le serpent marchait, en se mettant à nager ses pattes s'atrophièrent pour ne plus chauffer avant de disparaître. Toute mutation génétique résulte de la façon dont on fait chauffer nos parties du corps.

Une arrivée du langage qui bouscula beaucoup de choses. Il permit de faire passer beaucoup plus de données de la subconscience à la conscience ( Thèse sur la vue ou l'art de reproduire ). Une mémoire consciente qui prenait donc plus de volume et un cerveau qui chauffait plus pour grossir comme un estomac qu'on alimentait mieux. Une transformation du crâne pour recevoir une masse cérébrale qui s'amplifiait de plus en plus. Une meilleure perception des choses pour commencer à mieux les associer virtuellement et devenir créatif. Certes de simples innovations au départ, tel que tailler un silex pour couper la viande et tuer avec une forme plus effilée. Des premières fabrications pour s'autoriser la chasse de gibier plus gros et se défendre d'autres. Une nouvelle acuité qui ne les a pas humanisés pour autant. Le civisme n'ayant rien à voir avec la créativité parce qu'il ne faut pas mélanger la pensée et la réflexion ( Thèse sur la réflexion et la pensée ). Le langage nous modifia uniquement la façon de voir les choses et non la manière de réfléchir. On était devenue la seule espèce créative certes mais toujours sauvage. Une confusion entre la civilité et la technologie qui est toujours en vigueur de nos jours. On croit encore que se sont les plus créatifs qui sont les plus humains alors que leur technologie leur a permis de devenir les plus grand meurtriers de la planète.

D'ailleurs la venue de l'arme transforma beaucoup de principes. Si elle permit à notre espèce de dominer toutes les autres au point de ne plus avoir peur de se déplacer en d'autres lieux, une facilité de migration et maîtrise des nouveaux territoires, elle était aussi devenue un moyen de palier aux défaillances physiques. En effet, tout dominant auparavant ne risquait rien des autres pour se permettre de s'imposer individuellement. Personne n'osait pas s'en prendre à lui dans son sommeil. Ne pas pouvoir le tuer du premier coup était subir automatiquement une issue fatale en retour. Se rassembler à plusieurs pour y parvenir impliquait de même une bonne entente des rivaux, et sans moyen de converser cela était impossible. Les combats pour prendre la tête de la tribu s'effectuait en duel sans que quiconque intervienne ni cherche à venger celui qui avait été tué. Exactement comme cela se passe toujours au sein de tout groupe d'animaux. Mais après coup les choses différaient complètement. Tout fort physique ne pouvait plus imposer son dictat en solitaire au risque de se retrouver en plein sommeil avec un silex en corne frontale, ou trépasser sous l'assaut groupé d'une rivalité. Les faibles pouvaient utiliser les nouvelles techniques de chasse mais pour supprimer le dominant. L'arme et le langage étaient devenus un atout pour eux afin de commencer à vouloir s'imposer. Une nécessité donc pour les nouveaux chefs de s'associer avec d'autres pour continuer à avoir la main mise sur le clan. Diviser pour mieux régner, telle était devenue la nouvelle devise de l'hominidé. Un nouveau système de gouvernance qui n'appartient qu'à lui à cause des armes et le langage.

Un nouveau précepte qui imposait un partage du dominant avec ses nouveaux acolytes pour leur donner de l'intérêt à assurer sa défense quelque soient les circonstances. Des privilèges tels que le droit de profiter autant des autres. Etre les premiers à être autant nourris copieusement que le chef et avoir des priorités sur certaines femelles. Une fidélité indéfectible au dominant malgré des agissements graves envers les autres membres du clan, tels que le meurtre. Des tributaires qui n'était utile au chef que pour lui garantir une impunité totale. Des sbires qui ne s'associaient à lui que pour profiter de prérogatives et non pour apporter un meilleur être aux autres mais au contraire en exiger une même soumission qu'au dominant. D'ailleurs n'avaient-ils rien de supérieur aux autres membres du clan mais se plaisaient à le croire pour se permettre d'en abuser.

Ce fut les prémices de l'arrivisme et les différentes classes sociales en découlant, si on peut appeler cela ainsi. Celle des dominants et leurs sbires qui ne savaient que profiter des autres et ces derniers qui subissaient sans cesse leur immoralité. L'effet néfaste de la constitution de groupe au sein d'une tribu. Si auparavant les acolytes n'osaient pas s'en prendre à quiconque de crainte de représailles en retour, après coup ils ne se gênaient plus d'importuner qui que ce soit, fort des autres derrière à intervenir vite pour le protéger malgré une culpabilité leur incombant. Une protection du mal par le mal aux dépends de tout bien.

Des situations compréhensibles si toutefois on estimait encore de ceux-ci un esprit animalier à cette époque. Malheureusement un concept toujours en pratique de nos jours pour démontrer à quel point l'espèce n'a pas évolué mentalement malgré la technologie. Beaucoup de personnes s'autoproclament politiques aujourd'hui pour uniquement profiter de largesses qu'ils ne pourraient pas obtenir autrement, alors qu'ils ne sont en rien supérieurs aux autres et encore moins capables de leur assurer un meilleur être mais en exiger une soumission. A se demander même ce que la définition de modernisme voudrait signifier à leurs yeux alors qu'ils répondent toujours à une idéologie préhistorique.

Un type de gouvernance que l'on retrouve aussi sous forme de jeu que l'on appelle le jacadi. Le terme jacadi symbolisant les ordres du chef. Les participants ne doivent exécuter que les ordres devancés du terme jacadi ( Le chef a dit ) et  cela quoi qu'il en soit, bien même ce dernier immoral. Jacadi, met une baffe à ton voisin, etc. Si le subordonnée n'applique pas à la lettre l'ordre ou se permettrait d'en exécuter un autre sans que le chef ait dit auparavant, il est éjecté du groupe. Aucune initiative individuelle ni désobéissance n'étant tolérée au sein d'un groupe de "jacadien", le jacobinisme. L'obéissance indéfectible à une autorité centrale représentée par un seul individu quelque soit l'immoralité des ordres. En conséquence, les jacobins qui veulent arriver le plus près du chef, monter dans les hiérarchies en quelque sorte jusqu'à espérer prendre sa place, ne cherchent plus à réfléchir pour se contenter d'appliquer toute ordre sans vergogne. Un concept qui n'accorde plus de place à la virilité et son intelligence en découlant.

La première notion de partage était donc issue d'une nécessité à s'assurer une protection et non d'un effet découlant d'une vertu. D'autant plus que le chef ne répartissait pas ses biens avec ces acolytes mais leur autorisait à servir de même chez les autres. Une idée saugrenue de l'équité pour ne partager que le droit d'abuser des biens et vies d'autrui. La réflexion naturelle n'obéissant qu'à des peurs, ce style de répartition n'avait pas échappé à cette règle.

Malgré un effet de gouvernance très néfaste le langage permit quand même à l'espèce à découvrir de nouveaux savoirs. Des acquis qui ne pouvaient émaner que de la classe inférieure pour deux raisons.

                  - Ne s'efforcent à trouver des solutions pour améliorer leur quotidien que ceux qui se trouvent dans le besoin et non ceux qui sont en situation favorable. Pourquoi se fatiguer à réfléchir pour élaborer quand il suffit simplement de se servir.

                  - On parviendrait à rester chef d'acolytes tant qu'on passerait pour le meilleur à leurs yeux, sans cela être vite évincé au profit d'un autre. On n'est toujours mieux trahi que par un des siens. Aussi il serait stupide à un dominant sans qualité d'accepter dans son groupe une personne susceptible d'avoir des meilleurs prédispositions que lui. Une personne qui risquerait de plaire plus aux autres pour le préférer à sa place. Un risque donc trop important pour ne s'accommoder que d'incapables autour de soi afin de tenter de préserver illégitimement sa fonction. 

Le concept de groupe est le pire qu'il puisse exister pour ne répondre qu'au jacadi, n'attirer que des arrivistes et réfuter toute autre qualité en son sein pour n'estimer de cette dernière que des déconvenues pour créer de l'ombre.

Pour toutes ces réactions systématiques qui ne répondent qu'à des craintes, ce n'est pas la gouvernance qui fit évoluer l'espèce mais ceux qui en subissaient les conséquences. Des personnes obligées de s'assumer seules pour chercher de nouvelles solutions pour s'en sortir. Attribuant donc plus de noms aux choses, leur subconscience se tranformant de plus en plus en conscience, une perception de la nature qui s'améliorait, ils finirent par maîtriser le feu. Une découverte qui allait à nouveau faire avancer l'espèce, ne serait-ce que pour leur permettre des migrations plus lointaines, vers le grand froid.

On ne voit et ne sait bien associer les éléments qu'auxquels on attribue un nom bien précis, la créativité. Une conscience qui remplace la subconscience.

Comme on ne se déplace que par contrainte et non par plaisir, surtout pour quitter des contrées chaudes pour en rejoindre d'autres très rigoureuses, il est évident à comprendre que les migrants étaient d'anciens soumis prêts à tout pour fuir l'emprise des tyrans et leurs acolytes. Cas typique que l'on observe toujours de nos jours. Ce n'est jamais les tyrans et leurs subordonnés qui cherchent à innover pour améliorer le quotidien de chacun ou qui fuient leur pays pour aller chercher refuge ailleurs, mais uniquement une partie du peuple pour espérer retrouver la quiétude dans l'exil. La fuite des cerveaux comme on dit aujourd'hui. Sauf qu'auparavant ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes pour s'en sortir une fois émigrés.

Si l'arme leur permit des premiers déplacements aisés vers des contrées voisines pour vite prendre l'ascendant sur les autres espèces, en aucun cas ils ne se seraient dirigés vers des lieux plus froid pour ne pas survivre aux nuits très froides sans chauffage. Ce n'est qu'après la maîtrise du feu que cette opportunité supplémentaire s'offrait à eux. Permettre aux anciens soumis de rejoindre des lieux plus rudes et échapper quand même à la mort grâce au feu. Des endroits où ils étaient certains que les anciens dominants n'iraient plus les déloger pour préférer vivre au chaud. Mais une obligation quand même à prospecter de nouvelles innovations pour s'adapter aux variations de climat, végétation et gibier. L'apparition des vêtements et les premières habitations pour se protéger des intempéries à cause d'une morphologie qui n'était faite pour vivre dans des régions aussi dures. Des contrées froides qui étaient encore très proches de l'équateur pour une Terre qui commençait à peine à réchauffer.

Néanmoins, de ces exodes l'espèce s'éparpilla de plus en plus sur la Terre pour se mettre à évoluer de différentes manières. Pendant que certains s'étaient contentés de leur dominance sur les autres espèces sans chercher plus à même, d'autres développèrent encore le langage pour percevoir plus de détails jusqu'à parvenir à les reproduire correctement ou inventer des technologies plus complexes ( Thèse sur l'art de reproduire ). On arrivait donc dans l'ere du début d'homo sapiens qui cotoyait encore néandertal. Par son front plus écrasé néandertal démontrait un cerveau plus créatif qu'aux prémices mais encore trop petit pour prouver une grande conscience. Une impossibilité donc de reproduire ou assembler les détails dans leur tête pour se permettre d'innover plus. Tandis qu'homo sapiens avec son cerveau plus gros prouvait déjà une conscience beaucoup plus développée, plus créative et donc capable de reproduction. Toutefois, ces deux sortes d'hominidés avaient la même réflexion. Ce n'est pas parce que les pensées diffèrent que la réflexion se modifie ( Thèse sur la réflexion et la pensée ). Néandertal était quand même un très bon observateur et avec son mimètisme toujours actif il sut vite utiliser les inventions des autres, ne serait-ce qu'en les regardant en user.

Beaucoup savent conduire des voitures sans être des inventeurs ni même savoir comment le véhicule fonctionne. Il n'est pas nécessaire d'être doté d'un esprit très créatif pour apprendre à se servir d'une technologie nouvelle. Aussi, faut-il faire attention de ne pas déduire trop vite la culture de neandertal en se basant juste sur des coutumes qu'ils adoptèrent ou des ustensiles qu'ils utilisaient. Pour nombreuses ils ont du pratiquer le mimétisme, notamment en ce qui concerne les inhumations. S'ils se mirent à entamer des pratiques religieuses dans ce sens, ce n'était que pour refaire homo sapiens. Les explications à suivre prouvant leur incapacité à devenir religieux de part eux-mêmes.

Suite à la page suivante . Cliquez ici .

 

  • 3 votes. Moyenne 2.7 sur 5.

Ajouter un commentaire

Anti-spam