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L'arrivée de la religion.

La religion n'a pu faire son apparition dans les esprits qu'au stade d'évolution mentale d'homo sapiens pour deux explications à l'origine de ce mot. Pour les uns il viendrait de "religar", être relier à soi-même, et pour les autres de "religio", être en accord avec soi-même. Deux significations qui ramènent au même résultat, avoir une conscience de soi, être en accord ou relier avec soi-même. Une première déduction pour deviner une grande conscience de soi et des éléments alentours pour percevoir la vérité. Une conscience correcte de son être pour avoir attribué des noms aux émotions et attitudes et une bonne conscience des détails de la nature pour commencer à en comprendre son fonctionnement et savoir la reproduire.

A vrai dire la pensée spirituelle est ni plus ni moins que l'apparition sur Terre, un peu partout et presque dans les mêmes temps, du raisonnement logique. Un nom certes que l'on pouvait retrouver sous diverses appellations selon la contrée, mais dont le plus connu restera le pouvoir de magie. Pouvoir par contraction de la formule "pour voir la vérité" et magie qui signifiait la remise en ordre des choses, le rétablissement des vérités. La logique est la seule réflexion qui s'appelle raisonnement, car unique à retrouver les causes vis à vis des effets, deviner le passé, anticiper les effets de part les causes, deviner l'avenir, apporter une réelle perception de soi ou des autres sur le présent, la conscience de soi et l'empathie, et permettre de découvrir tous les savoirs, la science. Une faculté de voir la vérité qui valut aussi à la logique le surnom de voyance.

La logique est aussi la seule induction à pouvoir déterminer réellement le mal du bien ( Thèse des cinq réflexions et St Thomas ) et commanditer par ses morales les attitudes raisonnables, l'humanisme. D'ailleurs du mot raisonnement naquit le terme de raison. Détenir la raison est l'obtention du raisonnement logique. Un intellect unique invariable éternel et universel pour être aussi celui qui administre l'univers depuis son existence. Il ne pourrait donc pas exister dans l'univers de plus haute intelligence que celle qui le gouverne pour l'appeler Dieu, la pensée qui dirige l'univers et qui est à l'origine de toute création. La base initiale de l'unique et vraie religion, car la logique est le seul raisonnement qu'on obtient avec le "religar ou le religio".

La magie devenait donc les paroles de Dieu, mais des voix qui restaient impénétrables aux communs des mortels pour ne plus avoir de conscience de soi, de "religar ou religio" suite à l'acquisition du langage et les premières manipulations mentales ( Thèse de la bascule de la conscience vers l'inconscience ). Une inconscience qui leur apportait une illusion de disparité entre eux pour les pousser sans cesse à se combattre, quand ce n'était pas pour se voler ou s'accoupler ( Thèse de la réflexion et la pensée ou St Thomas ). Pourtant, si tous étaient logiques, vu que cette dernière est unique, tout le monde se retrouverait avec une attitude raisonnable et une vision similaire pour ne plus avoir de fausses excuses à se disputer. La paix reviendrait sur Terre et ce serait la paradis. Mais pour y parvenir fallait-il avant tout apporter une éducation dans ce sens, la foi, le courage de s'admettre telle que la nature nous a faite pour corriger nos défauts et ne plus avoir honte de se regarder, retrouver une vraie fierté de soi à la place d'un paraître afin d'obtenir la magie. La capacité de voir les vérités et donc de s'approcher de Dieu, de la logique absolue. La foi en Dieu était le courage de convertir son esprit de l'imaginaire vers le réalisme. Une acquisition qui ne pouvait s'obtenir que par courage de ne plus se laisser dominer par ses peurs, ses démons. Ne plus se comporter vis à vis de ces instincts naturels.

De prétendre donc de Dieu, la logique, qu'il est fait l'hominidé à son image signifie une détention naturelle de la logique en tous pour résulter d'une de ses créations. Une divinité en nous que seul la foi permettrait de refaire venir en avant.

A vrai dire, la religion était à l'origine la découverte de l'intelligence suprême. Un intellect très puissant qui devait à nouveau transformer les systèmes de gouvernance des tribus. Cela ne devait plus être la corpulence ni le nombre qui représenterait la supériorité mais uniquement le pouvoir, la logique. Un raisonnement que chacun devait obtenir au préalable pour prétendre aux responsabilités et non résulter d'élections par enchantement comme aujourd'hui, car toute personne qui ne détindrait pas de logique serait de psyché pathologique, psychopatique.

D'autant plus que la logique suprême se détermine par le cumul de trois intelligences qui ne peuvent s'obtenir que dans un certain ordre et encore moins en sautant les étapes. Les intelligences que l'on appelle les capacités empathiques, les trois différentes façons de pratiquer pour voir la vérité.

                   - Interprétation du comportement : Comparaison de sa conscience de soi avec l'attitude d'autrui ou la nature pour commencer à deviner les pensées de l'un et comprendre le fonctionnement de l'autre.

                   - Interprétation des propos : Déchiffrage du langage pour une meilleure perception d'autrui afin de se passer même de la présence de l'autre pour ne se référer qu'aux propos relatés ou écrits anciens. Une perspicacité qui peut s'opérer à distance ou à travers les âges par déchiffrage des écrits.

                   -  Etudes des psychés et de l'univers : Une compréhension complète de toutes les réflexions pour se mettre à la place de quiconque et parvenir avec les mêmes morales qui l'anime à deviner aussi comment fonctionne la nature et l'univers, le royaume de Dieu pour être celui de la logique absolue.

Nous naissons tous avec un mimétisme du à une conscience de soi et un bons sens de l'observation ( Thèse sur la bascule de la conscience vers l'inconscience ). Une capacité à refaire autrui sans plus à même. L'autre se comporterait mal qu'on le copierait quand même. D'où l'importance des parents à être des bons exemples. Si ceux-ci frappent leurs enfants quand ils désobéissent, l'enfant trouvera normal d'en faire autant envers tout autre qui ne l'écouterait pas. Une reproduction d'un comportement à son égard qui lui suggère de la violence la seule solution pour imposer ses idées, la dictature. Néanmoins, songeant de cet acte une normalité pour résulter du mimétisme d'un dominant, tout premier hominidé n'estimait pas nécessaire de refouler son être. Tout au moins jusqu'à ce que la conscience de soi devienne de plus en plus importante après l'apparition dans le langage des termes de fou ou autre, des expressions verbales pour déterminer des états d'esprit qui rassurent ou pas. Une évolution du langage pour permettre les premières manipulations mentales. Pousser verbalement quelqu'un à l'encontre de ses sensations premières pour l'obliger à mal se comporter vis à vis d'un tiers qu'il appréciait en premier lieu. Le début de la culpabilité pour se mettre aussitôt à avoir honte de son soi et le refouler. Une méthode contraire à toute acquisition d'intelligence. Une inconscience qui ne pouvait apparaître chez l'hominidé qu'une fois parvenu à un stade élevé du langage. Si tel était possible chez homo sapiens, il était très difficile de le concevoir chez néandertal. Deux être qui se côtoyaient donc sans pour autant avoir une vision équivalente d'autrui et de l'environnement.

Toujours avec une conscience de soi néandertal restait très habile à pister le gibier ou autre, pendant qu'homo sapiens, devenu défaillant dans ce sens, faisait plus confiance à ses nouvelles technologies pour attraper ses proies. Une supposition même du deuxième à exploiter le premier pour courser le gibier ou lui échanger contre des objets ou autre. Une proximité entre eux pour permettre à néandertal de mimer quelque peu homo sapiens ou se trouver contraint d'adopter des rites similaires. Un peu comme les cow-boys et les indiens. Malgré une grande différence de technologie, l'indien était meilleur pisteur et éclaireur que le visage pâle. Une acuité que ce dernier devait à un enseignement ancestral préservé malgré un langage qui s'était développé. Mais une rencontre qui leur valut aussi une obligation à pratiquer par la force les mêmes cultures que l'homme blanc. Une similitude due à l'effet de le logique qui, comme le précise le fonctionnement de l'univers, est cyclique. Bien même des évènements seraient séparés par des millénaires que toute même cause entraînerait systématiquement le même effet.

Récupérer sa conscience de soi était retrouver de mêmes ces facultés naturelles, le sens de l'observation et le mimétisme. Sauf qu'une personne qui parvenait à ceci n'utilisait plus cette capacité infuse pour continuer à mimer l'autre, sachant après coup son attitude immorale, mais uniquement pour deviner ces pensées. Le premier pouvoir n'est pas un sixième sens mais un recouvrement de sens pour en user autrement.

Le courage de se regarder, la foi, est s'apercevoir comment la logique nous anime pour déjà mieux se comprendre avant de bien percevoir l'autre et la nature. Une première sagacité qui permet le développement d'une autre, l'analysme. Un très bon observateur s'aperçoit très vite que toute même attitude entraîne systématiquement une opinion identique. Une déduction pour commencer à associer les propos aux comportements afin de mieux cerner les psychés et se passer par la suite de la vision du sujet pour deviner ses pensées. Comme simplifier le comportementalisme par la phrase, il a fait ça donc il pense cela, et l'analysme par une autre, il a dit ça alors il a du se comporter ainsi pour le dire et penser cela. L'analyste ramène l'opinion au comportement qui le déclenche avant de déduire. Une meilleure acuité quand on sait que des mêmes propos peuvent être relatés par des attitudes différentes qui n'entraînent pas le même état d'esprit. Un ventriloque et des St Thomas traiteront de même des bélligérants, alors que le premier est conscient de mentir pendant que les autres s'imaginent une vraisemblance ( Thèse des St Thomas ). Deux réactions face aux évènements qui diffèrent. Un ventriloque aura plus tendance à se réjouir de la scène pour correspondre à ce qu'il espérait. Le plaisir d'avoir réussi à faire du mal comme le définie le comportement para psychopathique, celui du vrai fou.

On ne pourrait pas donc devenir analyste sans n'avoir été au préalable un bon comportementaliste. Un deuxième pouvoir qui permet aussi une analyse générale des psychés sans que pourtant tous soient présents ( Thèse des cinq réflexions ). Un niveau d'intelligence qui entraîne un véritable comportement humain pour intervenir afin de porter assistance à une victime que tous étaient entrain d'enterrer vivant. Un innocent qui devenait brutalement rejeté par tous au point de ne plus rien représenter aux yeux de quiconque. Une personne qui ne pourrait plus réssusciter dans les esprits d'autrui si aucun humain n'interviendrait pas pour rétablir la vérité. Utiliser sa magie pour remettre les choses dans l'ordre. Le terme réssusciter à l'époque n'exprimait pas un retour à la vie après un décès mais une réhabilitation auprès de tous. D'ailleurs, beaucoup de personnes expriment encore ce sous-entendu de nos jours suite à une dispute par la phrase, pour moi tu n'existes, c'est comme si tu étais mort.

L'humanisme est donc une personnalité qui résulte au minimum du raisonnement analyste qui portait à l'époque le nom de Sagesse. Personne qui commence à être capable à vraiment discerner le mal du bien et agir en conséquence. D'ailleurs les morales, comme celle du deuxième son de cloche, commencent à émaner de ce deuxième pouvoir. Des morales qui seraient réellement respectées que si on le détenait.

Faire sans cesse la morale à des personnes inconscientes est finalement perdre son temps, car une fois finit de parler ceux-ci adoptent aussitôt la seule réflexion qui connaisse, l'inconscience, pour se mettre à recourir aux mêmes réactions qu'auparavant. Des personnes qui se comportent toujours vis à vis de leur vrai être et non de leur paraître. Avec du recul ils vous diront tous qu'ils vont systématiquement au deuxième son de cloche, alors qu'en situation, la peur prenant le dessus, ils se mettent automatiquement à croire et affirmer sans aucun sens de la preuve ( Thèse sur les cinq réflexions ).

En définitif, le meilleur moyen pour que les morales soient acquises et respecter est d'apporter la seule éducation qui agit sur la réflexion et non la pensée, sur l'esprit et non l'âme. Une foi en Dieu, la logique, pour avoir le courage de le devenir et atteindre le septième ciel, celui de l'altruisme ( Thèse sur les sept cieux ).

L'altruisme est l'apogée de l'intelligence. En plus de détenir tous les pouvoirs, l'ensemble des capacités empathiques, d'avoir de même dans sa conscience le fonctionnement de l'égocentrisme conscient et inconscient, l'altruiste peut deviner le passé, voir l'avenir et percevoir le présent, comme le précise les caractéristiques de la logique. A ce stade de l'évolution mentale il est capable de se servir des morales pour les appliquer à tout afin de deviner comment l'univers fonctionne sans usage de technologie. Pour cela il était dit de lui qu'il voyait dans l'au-delà. Au-delà de tout ce qui dépasse la vision naturelle pour déceler l'invisible, que ce soit la psyché d'autrui ou l'univers. Parvenu à ce stade de voyance on les prétendait même comme assis à côté de Dieu. Une métaphore pour exprimer une logique suprême proche de celle de Dieu, l'absolue. D'ailleurs, comme aucun altruiste, ne pouvait détenir à lui seul l'ensemble des connaissances sur toutes les créations de l'absolu, de Dieu, personne ne pouvait devenir son égal et encore moins le supplanter.

Une doctrine difficile à comprendre par des personnes qui n'ont jamais eu de notion de base de logique pour s'apercevoir de la grande différence de vision qu'il y a entre la conscience et l'inconscience. D'ailleurs, si la première était surnommée la voyance pour voir la vérité, la deuxième prit le nom de croyance pour ne savoir que croire et affirmer sans preuve. 

Le terme de croyance à l'origine ne signifiait pas la certitude d'une existence à être céleste, mais une expression qui émanait de la réflexion inconsciente. Le terme croire n'ayant jamais voulu dire voir la vérité mais seulement s'imaginer des versions qui sembleraient réalistes. Des personnes qui ne détenaient pas encore de pouvoir et donc une impossibilité de s'approcher de Dieu, de la logique absolue en s'acquiesçant de la logique suprême. La foi était justement la première éducation qui devait leur permettre d'accéder au premier pouvoir, la récupération de sa conscience de soi. Or, une fois cette dernière acquise elle ne devenait plus nécessaire pour évoluer plus à même. Pour cela fallait-il passer par d'autres éducations. La voyance pour atteindre le deuxième pouvoir et la clairvoyance pour arriver au sommet. A vrai dire il n'y avait pas que la foi qui permettait de s'approcher de Dieu, l'absolu, mais trois éducations successives dont les deux dernières ne pouvaient pas se parfaire sans une foi première.

Pour récupérer le premier pouvoir il n'y avait que la méditation, la recherche de la vérité sur soi-même. Une quête que l'on ne pouvait obtenir qu'individuellement. Si la peur se transmet facilement pour le courage il en est tout autre. Il n'est l'effet que d'une ambition personnelle. Soi vous l'avez et vous deviendrez voyant, soi vous n'avez aucune bravoure et vous resterez croyant. Le but de la religion consistait donc à convertir l'esprit de l'imaginaire vers le réalisme afin de devenir capable d'éclairer aussi celui des autres en leur montrant où se trouve la vérité. Dieu éclaire nous de tes lumières était justement la phrase qui exprimait ceci. Avec ta logique fait nous voir où se trouve la vérité.

Une fois votre conscience retrouvée grâce à la foi, il ne restait plus qu'à s'en servir pour associer vos réelles pensées à vos attitudes afin de faire de même avec autrui. A travers son comportement revenir à la pensée qui l'anime. Associer ensuite les propos aux comportements pour mieux cerner les psychés avant de s'établir des morales en conséquences, des synthèses, et les utiliser pour déchiffrer tout le reste. ( Ayant gravi toutes les étapes pour être capable de vous expliquer tout cela, je tiens à vous signaler que la plus dure à passer est la première, car seule celle-ci exige un grand courage ). La foi était donc la notion la plus ardue à faire admettre, mais personne ne pouvez devenir voyant ou clairvoyant sans avoir réussi cette première quête.

La logique fit donc naître le respect d'autrui et de ses biens. Tout devait être obtenu par mérite et non plus par la force, la chantage ou le vol. En conséquence, le meurtre, le vol, le viol et la violence étaient traduits aussitôt en pêchés. Plus aucun mâle ne devait obliger les femelles d'aller avec lui pour leur laisser le choix de s'accoupler avec qui elles voulaient. Si auparavant l'avis de la femelle importait peu pour n'être qu'un trophée qu'obtenait le vainqueur des combats, ces nouvelles règles impliquèrent une autre méthode pour les acquérir, la séduction. Donner envie de vous à l'autre en vous faisant valoir de différentes manières. Ce fut donc l'arrivée de l'apparence et des attentions corporelles s'y accordant, telles que commencer à se décorer ou se peindre pour plaire plus. Une nouvelle façon de se regarder et percevoir autrui. L'apparition des bijoux et ornements de couleurs ou de fleurs pour une apparence qui devenait importante pour s'en préoccuper d'avantage. Mais des aspects qui devinrent trompeurs par la suite pour avoir pris l'ascendant sur tout le reste. S'il est beau il est gentil et intelligent, s'il est vilain, il est méchant parce qu'il fait peur. Des raccourcis très faciles que les fous abusent en accordant beaucoup de soins à leur apparence afin de rester en dehors de tout soupçon.

Cependant la religion ne s'arrêta pas à des améliorations de ce style. Elle traitait de tout. Notamment la nécessité de réunifier les camps sous le couvert d'une nouvelle constitution, l'archaïsme ( Thèse sur l'altruisme ). La naissance des lois Dieu, le seul règlement qui respecte la logique, était un fait, mais qui allait les représenter ? Car à partir de cet instant, ce n'était plus à l'individu que le peuple devait obéir mais à Dieu, la logique, le seul raisonnement qui pouvait les ramener dans le droit chemin. Ils étaient décidés donc de former quelque membres de chaque tribu à la logique avant de demander aux leurs de nommer parmi eux celui qu'ils préféraient pour siéger dans le nouveau conseil central, la majorité, le conseil des Mages. La majorité était un terme qui à l'origine signifiait le conseil des Mages par la même racine que ce mot et non la représentation du plus grand nombres de personnes. La vérité n'étant pas en rapport à la quantité mais uniquement la logique, la qualité. Leur fonction consistait à représenter Dieu, la logique, et ils devaient faire en sorte que cette dernière soit respectée par tous de même manières. Comme les membres des tribus ne pouvaient pas discerner qui était réellement logique de celui qui ne l'était pas, c'était à la majorité d'accorder les éligibilités. En conséquence, avant d'être élu par le peuple il fallait avant tout devenir un élu de Dieu, non pas un élu par le ciel, mais de la logique par l'intermédiaire de son conseil, la majorité.

Sauf qu'il ne fallait pas oublier la présence des dominants et leurs acolytes. Qui d'entre eux, alors qu'ils pouvaient se permettre ce qu'ils veulaient sur les autres en toute impunité, allait accepter la religion ? Une nouvelle gouvernance qui allait leur faire perdre aussitôt leur place et toutes les prérogatives en rapport, pour redevenir des simples citoyens et qui plus est, risquer la vindicte de tous ceux dont ils avaient abusé. Du bien être général ils s'en moquaient pour n'en voir que par leurs intérêts. Ils tuèrent ou bannirent aussitôt ces premiers représentants de Dieu pour interdire son éducation. Une peur de l'intelligence pour la réfuter et créer les premiers martyrs de la religion. Des personnes contraintes à vivre en ermite pour certains, non pas pour acquérir la foi puiqu'ils détenaient déjà la logique, mais par obligation. C'est pour cela que l'archaïsme, bien même un concept exprimé, qu'il ne fut jamais mis en place.

Néanmoins, l'idée soudaine d'un Dieu qui pouvait apporter le bien, faire mieux vivre les gens en les sortants de l'emprise des tyrans, avait déjà couru son chemin. Sauf que la logique absolue prit vite l'apparence d'une personne céleste plutôt d'en rester un raisonnement. Un personnage à qui personne n'a su déterminer un sexe pour ne pas en être véritablement un à l'origine. En effet, ils ne comprenaient pas qu'un seul raisonnement puisse changer les choses, d'autant plus de ne pas en saisir son fonctionnement. Seul un être plus puissant que tout hominidé pourrait y parvenir. Une personne céleste, qui même invisible, était susceptible de venir en aide aux opprimés. Une présence rassurante pour ne plus se sentir seul et retrouver un espoir en l'avenir. Une chance de trouver le bonheur plutôt de rester dans un désespoir total. Finalement un avènement céleste qui rendait plus joyeux les gens que s'il n'aurait jamais existé. D'où le fait qu'il était devenue ausitôt impossible de les contrarier dans ce sens.  

Une adhésion des soumis à cette doctrine fut donc très rapide, même s'ils en avaient déjà préféré une variante qui les arrangeait mieux pour se mettre à braver les interdits. Pendant que beaucoup durent commencer à offrir des offrandes en cachette à ce Dieu, espérant de la reconnaissance en retour, alors que ce n'est pas ainsi que l'on obtient le raisonnement logique, d'autres avaient vite fait pour s'autoproclamer un de ses envoyés pour s'attirer toutes les convoitises. Une porte énorme ouverte aux charlatans pour s'incruster aussitôt dedans. Mais des réactions qui inquiétèrent les dominants pour comprendre leur intérêt à vite en faire autant avant de perdre le contrôle de la tribu. Ce fut donc l'apparition des rois de tribus, ceux qui se prétendaient des fils de Dieu pour mériter de diriger.

Le terme de roi était en rapport au mot loi et il devait être le titre qu'obtenaient les Mages qui auraient du siéger à la majorité, ceux qui représentaient Dieu, comme si de devenir suprême on était un fils de l'absolue pour être une de ses créations, les rois Mages. Un même conseil que l'on appelle de nos jours la cour suprême, celles des "magie-strats", ceux qui détiennent la magie, la logique suprême. D'où le fait qu'ils doivent avoir un diplôme de psyché logique, psychologie, pour exercer. Des magistrats dont leur fonction est de faire respecter la loi de Dieu, la logique, mais au lieu de l'appeler toujours ainsi de nos jours elle prit le nom de république sous prétexte de laïcité. Sauf que la république n'obéit plus à la raison de la magie pour être soumise à la déraison politique, des personnes qui ne détiennent pas la logique mais qui se prétendent quand même élites. Exactement comme ces fameux dominants d'antant qui n'y connaissaient rien en religion pour vite s'accommoder de soi disant voyants ou astrologues pour les conseillers. Des personnes qui s'inventaient des pouvoirs mais qu'ils mettaient au service des tyrans aux dépens du peuple. Une inconséquence pour ne plus dépeindre de la logique et ses morales.  Une attitude qui aurait du vite dénoncer leur charlatanisme. Qu'importe, comme le mot Dieu, le mot pouvoir prit vite des tournures spéciales. Il ne représentait plus la logique mais des capacités exceptionnelles à deviner les choses à travers plusieurs stratagèmes, lire dans les boyaux, deviner l'avenir en regardant les astres alors que l'astrologie originelle consistait à deviner le fonctionnement de l'univers par introspection première et application des morales ( Exemple : Ostracisme ) etc. Que des pratiques charlatanesques pour faire naître aussitôt la sorcellerie par opposition à la magie.

Seule la logique permet d'acquérir les pouvoirs, capacités empathiques ou intelligences, pour unique à permettre à faire voir la vérité. Toute autre idéologie ne peut pas détenir de pouvoir pour ne résulter que d'invraisemblance. Le pouvoir de sorcellerie n'existe pas. Ce n'est qu'une illusion de charlatans pour se prétendre des personnes magiques. Une idée occulte pour émaner de l'inconscience qui occulte la vérité pour se préférer des versions imaginaires à la place. D'autant plus que la sorcellerie ne contribuait qu'à faire du mal en opposition à la magie. Si cette dernière devait ramener les gens dans le bon sens, l'autre les l'attirait dans un imaginaire nocif. Une inconscience qui s'aggravait pour devenir obscure. En d'autres mots, si la magie est l'effet de la conscience, la vérité, la sorcellerie est celle de l'inconscience, l'imaginaire ou la mythologique, pour ne plus répondre à des vraisemblances logiques. La naissance des mythologies qui furent les bases des pratiques culturelles à la place de la vraie religion.

Démon était uniquement le nom donné à la peur. Si aujourd'hui on dit de la claustrophobie qu'elle est la peur de se retrouver enfermé, que l'on donne des noms aux peurs, à l'époque ils leurs attribuèrent des prénoms à chacune, tel que Méduse. Méduse était le prénom donné à la peur qui pétrifie. Quand un dominant regardait de travers un sujet, de la peur celui-ci restait comme paralysé. Un immobilisme s'apparentant à celui d'une statue pour simuler de certain regard un pouvoir de rendre les gens comme de la pierre. Mais tout ceci fut vite transformé en prénom de monstres bizarres qu'ils fallaient combattre à l'épée ou autre pour rejoindre le royaume de Dieu, qui n'était plus la logique absolue, mais un monde parallèle qui se situerait au-dessus des nuages. Pourtant, vaincre Méduse est le courage de ne pas se laisser impressionner par les apparences.

En attendant des démons surgirent de partout sous des formes quelconques et chaque individu avait son démon particulier, pour exemple la peur du noir ou du démon de minuit ( Les démonistes ). Mais des démons qui changeaient selon les circonstances. Du démon de minuit la personne pouvait se mettre à adopter le démon de midi, la peur de se retrouver devant une assiette vide. Que des démons dont il fallait se séparer pour vivre mieux, car vivre dans la peur rend malade et fou. Tout le contraire qui est exprimé dans le film, " à la croisée des mondes ". Néanmoins un grand combat s'entamait entre tous les démons avant qu'arrive aussi celui des Dieux. En effet, n'essayer pas de faire admettre à un égocentrique qu'il n'existe qu'une seule vérité. D'après eux, cela ne pourrait pas être possible pour chacun avoir la sienne. Et comme Dieu est la représentation de la vérité, la supposition de plusieurs a apporté aussitôt l'existence de multiples Divinités célestes, le polythèisme. Le Dieu des brigands, le Dieu des guerriers, que des Dieux qui apportent le bien en quelque sorte, mais des Dieux en vois-tu en voilà avec chacun des démons différents à combattre pour parvenir en leur royaume. La naissance des cultures diverses avec son lot de rites s'y accordant. Alors que la religion devait rassembler, des divisions nouvelles refirent leur apparition pour créèr aussitôt de multiples cultes par illusion de dissemblances avant d'entrer dans une nouvelle ère, celui du combat entre les Dieux et les démons.

En définitif, si le seul et véritable Dieu, la logique absolue, est le véritable créateur de l'univers et l'hominidé, le seul qui apporte la logique suprême par effet, un raisonnement hominidé qui peut déterminer réellement ce qu'est le mal du bien, de faire voir le passé ou l'avenir et permettre de lire dans les pensées, de commanditer par ses morales les attitudes humaines et développer la plus grande intelligence, l'hominidé préféra s'inventer beaucoup d'autres Dieux à la place pour réfuter l'original parce qu'il n'appréciait pas le fait qu'il puisse exister qu'une seule vérité, et qui plus est, ne serait jamais bonne à dire. 

Néanmoins au cours des âges, et malgré une éducation de la logique qui ne fut jamais réellement mise en place, plusieurs réussirent à le devenir quand même en autodidacte. Ils tentèrent de remettre les choses en ordre comme le signifie la magie en réinstaurant le monothèisme. Une seule vérité valable pour tous de même manières et donc un seul Dieu, une seule logique absolue. Mais des tentatives qui furent encore restées vaines puisque des nouvelles interventions résultèrent encore pour créer plusieurs monothèismes, comme s'il existait encore plusieurs Dieux et donc plusieurs vérités différentes pour créer encore des faux semblants de disparités entre les êtres.

En attendant la Terre se rapproche du soleil et continuera à diminuer de volume pour accélérer sur elle-même. Les journées et les années deviendront de plus en plus courtes pendant que les zones A et B s'accenturont pour provoquer la séparation de la Terre et de la lune. Une séparation comme on en voit tant d'autres dans des couples à cause de personnes extérieures qui imposent une trop grande influence entre les deux. Une disparition des marées et des écosystèmes en rapport avec une température en surface qui va se réchauffer pour deux raisons. Une approche du soleil et une dynamo qui faiblira. Une rotation qui réduira sa vitesse pour exposer plus longtemps les faces de la Terre au soleil. Beaucoup d'évaporations pour former un écran solaire et un air ambiant qui reviendra comme aux prémices. Un phénomène très lent qui pourrait permettre à l'hominidé de s'adapter et donc de devenir des poissons qui marchent comme les premières espèces. N'oubliant pas de la logique qu'elle entraîne toujours des cycles similaires. Mais une dynamo qui finira par être trop faible pour faire face à l'influence du soleil qui va provoquer une bascule brutale du sens de rotation de la Terre en la faisant partir très vite en contre sens inverse du soleil, comme un des satellites de Saturne. Un changement trop rapide auquel aucune espèce ne devrait survivre. Le soleil reprenant petit à petit de l'influence sur la Terre pour la ramener dans une circulaire conforme aux autres, celle-ci ralentira beaucoup et les journées et années deviendront extrèmement longues pour une température en surface très chaude, une atmosphère pratiquement plus présente. Une Terre qui deviendra une fournaise comme Vénus. Ce qui laisse supposer aussi de cette dernière qu'elle avait pu héberger la vie auparavant, puisque son état actuel correspond à l'avenir de notre planète. Le soleil atteignant sa vitesse maxi tout implosera pour déclencher l'apocalypse, le big bang de notre système solaire.

L'apocalypse est inévitable et des personnes l'avaient déjà prévu dans des temps anciens, mais en disant aussi que la vie pouvait reprendre ailleurs. Notre étoile s'éparpillant dans l'espace en petites braises, un nouveau cycle recommencera ailleurs avec certainement des nouvelles vies. Mais de quelle vie parlaient-ils ? La notre ou la création de nouvelles espèces sur d'autres planètes qui naîtront suite à notre big bang. Car il ne faut pas oublier que notre existence est survenue de la cendre d'une autre étoile. En tout cas ce fut cela qui avait amener l'existence possible d'une vie après la vie et les premiers rites funéraires en conséquence. Rien ne meurt jamais pour se transformer, si notre étoile est né de cendre, de cendre elle redeviendra pour certainement recréer la vie au loin. La supposition de la vie après la vie est bien issue de la logique à cause de son fonctionnement cyclique qui ne s'interrompt pas.

La logique étant unique et éternelle, toute personne logique aujourd'hui ne pourrait voir les choses qu'exactement de même manière qu'un lointain ancêtres tout autant logique. Ce qui ramène à dire que des personnes sans technologies étaient capables des millènaires en arrière à vous expliquer la même chose que moi aujourd'hui.

En conséquence de tout, seul le rétablissement de l'existence de la logique absolue et ses éducations pourraient rétablir l'ordre sur Terre. Une logique qu'il faudrait redéfinir correctement pour écarter toutes idéologies qui n'en seraient pas conformes. En quelque sorte, mettre tout à plat et repartir tous ensembles sur une nouvelle base unique mais qui soit la bonne car tout le monde a commis des erreurs.

 

 

 

 

 

 

 

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